Voyageurs perdus et imprévus

Dès que Drac eut franchit la porte de la Congrégation, il se sentit mieux. Il se concentra de nouveau pleinement sur sa mission et inspira une bouffée d'air froid de la nuit. Dès que la porte se referma, les sortilèges protégeant et cachant l'entrée se réactivèrent. Il était impossible de déceler la présence d'un passage ici. Aucune odeur, aucune trace de pas y menant dans un rayon de cent mètres. Tout était dévié de façon à ce qu'on croit que la créature qui était passée là, avait continuée ou rebroussée son chemin.

Drac avait bien calculé son heure : il faisait nuit depuis suffisamment longtemps pour qu'un groupe de vampire en quête de proie se trouve dans une sorte de petit vallon, plus un fossé à vrai dire, au milieu des ruines. C'était là qu'il fallait les intercepter. Sinon, il avait d'autre plans. Le vallon était assez large pour que les membres de la Congrégation puissent y livrer un combat efficace. Les ruines autour permettraient à ceux qui attaquent à distance de se placer en hauteur et de ne pas être au milieu de la bataille. Par contre, il était très facile d'empêcher la fuite de une ou plusieurs personnes, quelque soit leur espèce. Le groupe pour qui les choses se gâteront se fera massacrer.

Drac prit dons la tête du groupe et se dirigea d'un pas assuré vers le lieu de l'embuscade, Junia sautillant à ses côtés.



Un peu plus loin, trois silhouettes se mouvaient dans l'ombre. L'une d'elle semblait être une femme mince et jeune, au belles formes. Elle parlait d'une voix flutée et envoutante. Lorsque la silhouette qui se tenait à côté d'elle l'interrompit, elle se tourna vers cette dernière ce qui fit tournoyer ses longs cheveux de sirène. Éclairé par un mince quartier de lune, on pouvait distinguer deux yeux d'un noir féroce mais magnifique, encadré par ces cheveux d'un roux de flamme. Les deux Vampires commencèrent à se disputer à propos du meilleur terrain de chasse de la soirée. Soudain, L'homme qui marchait quelques pas devant eux leurs fit sine de se taire. Grand et fort, ce dernier ressemblait étonnamment à un Lycan. Il s'agissait probablement du plus puissant des trois vampires puisque les autres se turent et le fixèrent avec des yeux ronds.

"Quelqu'un approche."

En effet, quelques instants plus tard, un groupe de cinq voyageurs (totalement inconscients), composé d'humains uniquement parmi lesquels deux femme et deux hommes de faible corpulence. Sans parler de la gamine que le plus jeune des deux hommes tenait dans ses bras. Celui-ci, d'ailleurs, accéléra le pas en voyant les trois Vampire et leur fonça presque dedans en s'exclamant:

"Enfin! Du monde! Excusez-nous de vous déranger si tard, mais nous nous sommes perdus en cherchant la ville et ma petite sœur est épuisée... Pourriez-vous nous aider s'il vous plait ?"

Le Vampire, pas vraiment habitué à ce qu'un humain lui parle (et dise autre chose que "pitié, ne me faite pas de mal" ) fut tout d'abord un peu déstabilise. Il regarda la gamine dans les bras du jeune homme et nota qu'elle n'avait aucune ressemblance avec ce-dernier. Surement une gamine adoptée dont les parents avaient servis de repas ou d'enveloppe corporelle à un démon. Au moins, cette fois, le repas venait tout seul à eux... dommage pour la chasse. Bah, ce n'est pas grave : ils iraient tuer pour le plaisir plus tard.
Le Vampire releva la tête et sourit, en évitant de découvrir ses dents pointues.

"Mais bien sûr, jeune homme! Figurez-vous que nous allions justement à la ville. Faisons le chemin ensemble."

Prenant le jeune homme part le bras, il entraina ce-dernier vers la Crypte. Il s'arrêta cependant en s'apercevant que ce-dernier n'avançait pas.

"Qu'y a-t-il ?"

"Je... Je croyais que la ville était de l'autre côté."

"Et moi je croyais que vous étiez perdus. Suivez-moi... Mais qu'est-ce que...?"

Trop tard.

Trop sûrs d'eux, les trois vampires étaient à présent encerclés par les cinq humains qui semblaient bien décidés à en découdre. La peur s'empara un instant du Chef des Vampires. Mais il ne put s'empêcher de se détendre un peu de d'éclater de rire devant la mine agressive de la gamine candide. Sauf que...



"Quand tu veux, Junia. "

Junia sourit et quitta son enveloppe corporelle. Arkos se chargea de placer celle-ci en hauteur, hors d'atteinte des Vampires. Junia fixa la femme Vampire avec son air agressif de gamine candide. Puis elle lui fonça dessus, se préparant à pénétrer dans son corps afin de "jouer à bidouiller les légos" de son organisme.

De son côté, Drac dégagea son bras de l'emprise du Vampire, profitant de l'étonnement de ce-dernier. Il tira deux cimeterre de leurs fourreaux, habilement dissimulés sous son manteau et attaqua le Vampire. Le buveur de sang esquiva de justesse, avant de sortir un petit cylindre de sa poche et de prononcer un mot à voix basse. Le cylindre de métal noir se déplia pour former un long bâton.

"Vous êtes fous ? 3 contre 5 ? Vous n'avez aucune chance, même avec cette... bizarrerie avec vous ! Il n'y a que les idiots de la Congrégation de l'Ombre pour faire ça! Votre Chef est bien inconscient!"

Drac ne put s'empêcher de réprimer un sourire.

"Inconscient ? Peut-être. Cependant, je dois te prévenir : tu n'est pas au bout de tes surprises. Montre moi ce que tu vaut ! "


Quelques mètres plus loin, sur les bords du vallon, 4 autres Vampires trainaient la patte en allant vers la ville. L'un d'eux jouait à faire tomber des petits cailloux dans le ravin, quand il aperçut 3 de ses "amis" au prise avec des humains. Ceux-ci semblaient les attaquer. Des gars de la Congreg ? Chouette! Enfin de l'action! Il appela ses compagnons et tous rejoignirent le combat. Deux d'entre eux sautèrent par dessus la faille et, lorsqu'il se joignirent à la bataille, ils encerclèrent de ce fait les humains.



Voyant que des renforts, mais pas les bons étaient arrivés, Drac jura et se rua sur son adversaire. A 7 contre 20... Les choses allaient être plus difficiles.
Le Vampire ricana d'un air méchant, esquiva l'attaque et frappa Drac dans le dos, l'envoyant voler contre une paroi. Trop content de jouer, cela ne lui parut pas étrange que l'humain se relève après un coup qui aurait dut lui briser les vertèbres.

"Comment comptes-tu faire maintenant ? Vous êtes perdus. Abandonne. Tu es courageux, ou fou, le Comte t'accepteras peut-être parmi nous... Quoi encore ?"

On entendit es rugissements féroces et des cris. Quelques secondes plus tard, des Lycans, des humains et des sorciers se joignaient à la bataille : le groupe de renfort était arrivé.

[HS : le post le plus long du forum je crois. Pour ceux qui "manient" un Vampire, ce serait bien de le décrire (si quelqu'un pouvait prendre la belle rousse ^^) ]

Elowen suivait a bonne distance le groupe de Drac. Pas question de faire foiré le plan en se faisant repérer.
Eryn était en transe, guidée par sa soeur, les renseignant en permanence.

-Ils ont trouvé... un groupe... de 3 vampires... deux hommes... une femme... ils ne se méfient pas...

5 contre 3? Pas terrible comme situation... Autant accélerer s'ils voulaient retrouver leur Chef et les membres du premier groupe en un seul morceau...

Wolf s'agitait, se transmutant à moitié, Sean sur ses baskets. Leah et Ipiu étaient devant, vérifiant qu'ils n'étaient eux-mêmes pas la cible d'une traque.
Aniel était fébrile à ses côtés, Demy refrénait son frère qui voulait déjà attaquer...

Soudain, Eryn paniqua.

-Il y en a d'autres! Quatre autres! Ils attaquent!

Elowen poussa un juron sonore.

-Accélérez! Wolf! Emmène les lycans, transmutez, contournez-les!! Il faut les encercler!

Ravi d'avoir un commandement, comme l'escomptait l'ancien Ange, Wolf se changea en Loup à vitesse stupéfiante, entraînant les lycans avec lui.
Ipiu revient vite près d'eux, puisque Leah avait suivi Wolf.

-On s'approche! Préparez-vous!

Il était difficile de rater le lieu de l'attaque, aussi il se permit d'accélerer, Aniel sur ses talons, pour prêter main forte au groupe au plus vite.

****

De son vivant, Ern avait été un tueur. Transformé en vampire, il était pire que ça.
Il chassait, il tuait sans cesse.
Sauf que ce soir, pas d'humains en vie...
Agacé, s'ennuyant profondément, il lançait des cailloux... et aperçu la bagarre en dessous d'eux.

-Hep, regardez un peu par là! rigola-t-il en appelant ses camarades. La Congreg a encore des pulsions suicidaires!! On y va?

Amusés, avides de sang, les Vampires rejoignirent le combat. Ern se jetta sur une jeune femme à la beauté ténébreuse, qui contre tout attente, sourit sadiquement et tenta de lui arracher les yeux... au sens propre.

Et soudain, des lycans surgirent derrière eux, des humaisn apparurent à une vitesse inouie, et, subitemment, 15 membres de la Congregation, lourdement armés, furent sur place.

Rageusement, Ern se jeta sur l'un d'eux, et le combat redoubla d'intensité.

Dès que Drac et son groupe eurent quitté la Congregation, Aniel s'était rapprochée d'Elowen, pour être près de lui durant l'attaque.
Ainsi, ils formeraient une tête de flèche, dérangeante par leur sérénité, désagréable aux vampires.

Peut-être pourraient-ils les déstabiliser un instant, et donner le temps qu'il fallait à Drac.

Les paroles que Wolf lui avaient soufflées, pleine de hargne, tournaient dans sa tête.

"-Comment ça se fait qu'une poupée dans ton genre soit de l'expédition?
-Peut-être parce que je suis plus forte que toi?
-Restes polie, poupée! Il pourrait t'arriver des bricoles... pas qu'à toi, d'ailleurs..."

Elle se demandait si c'était bel et bien des menaces, et si elle n'aurait pas mieux fait de rentrer dans les bonnes grâces du lycan.
Bah, de toute façon, vu le point auquel il semblait détester Drac et Elowen, elle était mal barrée.

Eryn, Dieu ce que les sorciers étaient passionnants, communiquait le moindre des faits et gestes du groupe, et des vampires qu'ils avaient trouvés.
Mais soudain, elle paniqua, annonçant l'arrivée imprévue d'autre sang-froids.

Elowen donna des ordres, et dans la minute qui suivait, elle courait à une vitesse non-humaine à ses côtés, pour fondre sur les Vampires.
Wolf étant absent, il serait sûrement l'un des seuls, à présent, à ignorer pourquoi elle faisait partie de l'expédition!

Aniel et Elowen arrivèrent au lieu de l'attaque un peu avant les autres, vérifièrent l'état global du groupe, et se jetèrent dans la mélée.
L'Ange, avec une joie non-dissimulée, et un sang-froid de guerrier, de meutrier, fit revenir la Lumière dans ses paumes et abattit un puissant coup sur un Vampire qui venait d'arriver, un sourire narquois aux lèvres.

Le Vampire se releva, furieux, brûlé par cette énergir positive, et lui fit face.

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Ulrich bailla d'ennui, pendant qu'Héléna lui décrivait sa dernière chasse dans les moindres détails.
Il ne voulait pas de détails, il voulait de l'action.

-Hey, chef, je m'emmerde, moi! On peut pas aller chasser?

Le Vampire l'ignora, et la rousse repartit sur son interminable explication.
Soudain, un geste brusque de la part du "Chef" l'interrompit.

-Enfin! souffla Ulrich.
-Quelqu'un approche.
-Chic!

En effet, un groupe d'humains s'approchait. Ulrich dévisagea la grande blonde à l'air candide qui se tenait un peu en retrait.
Roooh, celle-là, il s'amuserait bien un peu avec avant de la tuer! Voire de la mordre...

Mais en un éclair, la situation se renversa. Ces crétins faisaient partie de la Congreg, persuadés de faire le poids! A 5 contre 3 vampires!

La plus petite des suicidaires fondit sur Helena. Un fantôme. Berk.
Ulrich, lui fondit sur l'enveloppe corporelle de la gamine, mais un sorcier l'avait déjà mise à l'abri. Re-berk...

Alors, un sourire malsain aux lèvres, il se dirigea comme un prédateur vers la beauté blonde.

Tandis qu'il s'approchait, un groupe de vampires supplémentaires se joignit à eux. Il reconnut Ern, une connaissance, qui dirigeait les autres.

-Plus on est de fous, plus on rit, tu ne crois pas, ma belle?

La blonde ne répondit pas, se contentant de sourire mystérieusement.
Et deux minutes après, les renforts de la Congreg les encerclaient.

[Ulrich affrontera donc Angie...
Aniel veut taper sur un vampire mâle, n'importe lequel, des postulants?]

Par où commencer... Par où se diriger pour retrouver ce qu'on avait perdu depuis une éternité? Sans aucune piste...

Selenya errait depuis un bon moment, depuis qu'elle était sortie du château de Babel. Elle ne savait que penser. Elle était pourtant partie fièrement, la tête haute, ses cheveux noirs volant dans la brise nocturne, pareil à un allié qui voudrait l'aider à trouver sa voie. Il lui avait caressé chacune de ses parcelles de peau non couvertes par la robe qu'elle portait, vent bienveillant gonflant la voile du bateau où voguait l'âme de Selenya. Oui, elle était confiante. Elle voulait rejoindre sa mère, là bas, avec les autres. Se battre à leurs côtés.

Oui, mais maintenant, à ses premières heures d'existence vampirique, elle n'était plus sûre de rien. Et un grand désespoir commençait à s'emparer d'elle. C'est vrai, elle n'avait aucun indice, aucune trace, aucun moyen de les retrouver. Le vent bienfaiteur avait disparu. Elle se sentait perdue.

A force de marcher sans but, elle avait quitté la ville, et autour d'elle les bâtisses sombres de Babel avaient laissé place à des ruines datant de plusieurs siècles. Sans énergie, Selenya se décida enfin à lever les yeux pour reconnaître les lieux. Elle n'était jamais venue ici, mais on lui en avait déjà parlé : elle n'était plus très loin de la Crypte, le repère du plus grand clan de vampire. Une lueur d'espoir traversa son visage. Elle pourrait sûrement essayer de débuter ses recherches par-là.

Lassée de marcher, la jeune vampire voulut s'asseoir un moment. Son regard fut attiré par les restes d'une vieille église gothique, symbole des siècles passés, qui reposait calmement au milieu de cette plaine. Elle s'assit sur une des pierres saillante, et croisa les jambes, prête à savourer le calme de cet endroit.

Elle n'en eut pas le temps.
Des éclats de voix lui parvinrent. Sur le qui-vive, Selenya se dissimula derrière les pierres, au cas où les personnes à qui appartenaient ses voix étaient dotées de mauvaises intentions envers les vampires. Sa vision perçante lui permit d'observer la scène qui se déroulait quelques dizaines de mètres plus loin.

Une bataille entre une coalition d'hommes, de lycans, ainsi qu'un esprit manifestement et de sorciers , contre des vampires. Selenya sut tout de suite donner un nom à ce rassemblement anti-vampire : La Congrégation de l'Ombre.
A la seule pensée de ce nom, les coups qu'elle avait reçu juste la vieille refirent surface dans ses souvenirs. Elle serra les dents. Dans ses yeux n'importe quelle personne à côté d'elle aurait pu deviner la flamme de colère qui y brûlait. Selenya sentit un picotement dans sa gencive, au niveau de ses canines. Avec son doigt, elle palpa ses dents. Comme elle s'en doutait, ils étaient devenus crocs acérés. Une envie de vengeance et de tuerie s'imposa dans l'esprit de la jeune vampire, mais elle préféra oopter pour la prudence et rester cachée... pour l'instant.

*******

Coupée dans son récit palpitant sur sa dernière chasse très fructueuse, Helena se sentit frustrée. Oser l'empêcher de terminer une chose qu'elle avait entreprise... Ces maudits perturbateurs ne feraient pas long feu.
Elle eut à peine le temps de se retourner qu'elle discerna un esprit foncer droit sur elle. Elle tenta d'esquiver. Mais le fantôme était trop rapide. Il entra dans le corps de la vampire aux cheveux de flamme à la vitesse et la puissance d'un avion de chasse.
Le choc fut terrible. Helena fit un bond de plusieurs mètres, estomaquée, avant de retomber sur le dos plus loin. Elle tenta de se relever, mais elle n'avait plus le contrôle de son corps. Ses bras et ses jambes restaient désespérément collés au sol, comme s'ils avaient été plantés par un clou au niveau des articulations. Quelques secondes après, une douleur phénoménale dans ses entrailles la fit pousser un cri déchirant, loin de la voix flutée que les membres de la Congregation avait pu entendre jusque là. Avec une force surhumaine décuplée en partie à cause de cette douleur, Helena s'arracha du sol pour joindre les bras à son ventre, le visage crispé de douleur. Cet esprit était en train de lui retourner ses organes, ou du moins c'est l'impression qu'elle ressentait.

-Tu... TU VAS SORTIR DE LA OUI!?

La vampire venait d'articuler ces mots avec rage semblait avoir dépensé un flot d'énergie incommensurable pour parler. Mais cette fois, contre son gré, sa bouche s'ouvrit pour laisser s'échapper une voix qui n'étais pas sienne :

-Tant que tu ne seras pas morte, Je continuerai à jouer avec ton organisme.
-Ce... C'est ce qu'on va voir...

Helena se concentra mentalement pour tenter de récupérer son corps, et dès qu'elle sentit qu'elle était prête, elle commença à lutter contre le fantôme qui avait investit son enveloppe charnelle. Des gouttes de sueurs perlaient de son front sous le coup de l'effort, et ses muscles étaient plus que tendus, prêt à rompre. Chacune de ses articulations semblaient sur le point de se disloquer, et chaque os de son squelette prêt à casse, tellement le combat entre les deux âmes était furieux. Avec un dernier et ultime effort, la vampire poussa un autre cri, plus strident encore que le premier, et jeta tout son corps en avant. Une forme ectoplasmique s'échappa de son corps, juste avant que celui-ci ne touche le sol. La vampire se relava tant bien que mal, pour regarder la cause de ses douleurs en face.

-Tu... ne m'as pas tuée, minus...

La vampire se posta en position se combat, prête à affronter la fantôme qui l'avait réduit à une situation aussi basse. Son orgueil était atteint. Elle tentera de le préserver, coûte que coûte.

Enfin. C’était le premier mot qui lui avait traversé l’esprit ce matin. Moïra avait tellement hâte de se battre que Angélia en avait mal à la tête à peine levé. Et là maintenant, il fait nuit, la première équipe, dont elle fait partie, à croisé le chemin de 3 vampires et maintenant ils ont entouré par un vingtaine de vampires. *Youpi, pensa Moïra. Je te rappelle que nous devons garder notre couverture d’humaine, radota Angélia*
Elle recula d’un pas, ce pas qui la fit se faire insulter de lâche par Moïra et observa la scène. Elle entendit un froissement de vêtement derrière elle. Elle se retourna et vit un vampire

Plus on est de fous, plus on rit, tu ne crois pas, ma belle?


Angélia sourit et entendit au loin un groupe de personne arrivée. Deux minutes après les renforts arrivèrent. Elle regarda les renforts et reporta son attention sur le vampire devant elle. Elle le détailla de haut en bas : blond cuivré, des yeux rouges vifs, un teint à faire pâlir d’envie les morts et une musculature visible par-dessus son T-shirt noir qui renforçait sa pâleur.

Alors ma belle, on mate, ironisa-t-il. Sache que je m’appelle Ulrich et que j’adore m’amuser avec mes proies avant de les tuer ou bien de les mordre.

Il passa sa langue sur ses dents en regardant la beauté blonde devant lui.

Et toi ma belle, qu’elle est ton nom ? Je préfère connaître le nom de mes proies. C’est plus marrant.

*INSOLENT, cria Moïra. Sale buveur de sang, pourriture !! Je vais lui faire passer l’envie de m’appeler encore une fois ma belle !!*. Angélia soupira *Calme-toi Moïra, je te sonnerais quand j’aurais besoin de toi * La Déesse ne se calma pas pour autant mais laissa faire Angélia.

-Premièrement, sache que je ne te mate pas, je compare avec d’autre et je remarque que tu ne dépasses pas le nombre 4 sur une échelle de critères de 10. Deuxièmement, ne m’appelle pas ma belle, seul les hommes d’au moins 7 sur 10 peuvent m’appeler comme ça. Troisièmement, et considère ça comme un honneur car mon prénom je ne le dis jamais la première fois que je rencontre quelqu’un, dit Angélia d’un ton cassant, froid et ironique. Elle fit une pause. Je m’appelle Angélia.


Le dit Ulrich la regarda méchamment. Non mais pour qui elle se prenait celle-la. Son ego en prit un coup : 4 sur 10. Pff, il méritait au moins un 10. Cette fille ne comprenait vraiment pas sa chance. Il la détailla, réfléchit et en un seul mouvement il fut derrière elle. Et en un seul mouvement Angélia tira un poignard de sa longue cape et lui asséna un coup de poignard en plein cœur. Ulrich regarda le couteau surprit, leva la tête et croisa les yeux de la jeune femme. Comment cette simple humaine avait pu le suivre et transpercé son torse sans la moindre effort physique ? Décidément, cela allait vraiment être amusant.


Angélia fut surprise de cette attaque soudaine et heureusement que Moïra l’avait prévenue sinon elle n’aurait pas pu réagir aussi vite. *Heureusement que j’étais là, hein ? dit la Déesse d’un ton ironique*
Elle fixa Ulrich mais avant qu’il ne fasse quelque chose, elle retira le couteau et recula de quelque pas, regarda derrière elle et vit Drac jeté contre une paroi. Elle eut un sursaut quand elle le vit se relever comme si de rien n’était. *Cette attaque aurait dû lui brisait les côtes, le vampire qu’il affronte n’a même pas remarqué, dit Moïra* Elle voulut se retourner mais une main agrippa sa hanche gauche et l’autre se mit devant elle faisant rempart.

Alors, tu voulais t’échapper, Angie. Tu me permets que je t’appelle Angie. J’aime bien ce diminutif, il te va à ravir, ironisa Ulrich.

Angélia pesta contre elle-même. Si elle n’était pas retenue, elle aurait taper du pied.*Tu as était vraiment idiote sur ce coup là, pensa Moïra. Oui bah c’est bon, pas la peine d’en rajouter !pesta Angie*
Mais bon ce qui est fait est fait. Et puis ce buveur de sang ne pense quand même pas avoir déjà gagné, elle cachait bien autre chose sous sa cape.
Elle réfléchit un instant et se lança. Elle remonta sa jambe et poussa celle de son adversaire. Surpris ce dernier fut déséquilibré et Angélia en profita pour dégager son bras droit et lui mit un cochet du droit en pleine tête. Sonné et plus que surpris, Ulrich recula. Non mais ce n’est pas vrai, cette blondasse commençait à lui chauffer les nerfs. Comment est ce qu’elle arrive à lui foutre des pains en pleine figure ? Il commença à s’énerver et lança un regard incendiaire à la dite blondasse.

Angélia était totalement libéré et se décala sur le coté. *Moïra, j’ai besoin de toi, pensa Angie. Vraiment ? que puis-je faire pour toi, ma belle, dit la Déesse. * Angélia regarda des deux cotés et vit qu’une jeune recrue avait de plus en plus de mal face au vampire contre qui il se battait. * Fais en sorte que le vampire qui est à ma droite heurte Ulrich et qu’un arbre tombe sur eux, demande Angélia. Oh et fais le prétexte de la foudre qui est tombé sur l’arbre, ok ? Pas de problème, c’est comme si c’était fait !*
En à peine une seconde, un éclair éclaira la plaine de combat, et le vampire qui s’amusait beaucoup avec cet humain glissa malencontreusement et heurta Ulrich.

Non, mais regarde où tu vas crétin! , cria Ulrich

Désolé, je sais pas ce qui m’a pris, balbutia l’autre

Bah, j’en ai que faire de tes excuse, dégage de la en ...

Ulrich nu même pas le temps de finir sa phrase qu’un arbre gigantesque leur tomba dessus avant qu’ils ne puissent réagir.

-Yes, dit Angélia *Toujours aussi forte Moïra, complimenta Angie. Mais de rien, toujours à ton service quand il s’agit de combattre! , dit Moïra*

Angélia jeta un coup d’œil au jeune garçon et vit qu’il était un peu blessé. L’autre vampire ne faisait que s’amuser. Elle jeta des regards un peu de tout les cotés pour voir comment les autres se débrouillaient. Sauf que... *faire tomber un arbre ne les tueras pas, il va être en colère, dit calmement Moïra. Et ça, tu n’aurais pas pu le dire plus tôt ! , pesta Angélia. Calme-toi, ils ne vont pas tarder à soulever l’arbre, prépare toi, conseille Moïra*

Angélia prit une bouffé d’air et attendit. Quelques secondes plus tard, l’arbre voltigea et tomba dans un bruit sourd dans la forêt. Angélia observa le visage d’Ulrich et de l’autre vampire mais ne vit rien. Leur visage était dans l’ombre. D’un coup, leurs têtes se relevèrent et elle vit deux paires de yeux rouges vifs ainsi que des rangées de dents blanche qui étincelait sous la lune. Et elle sut que le combat allait être rude.



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Dietrich attendait. Il attendait qu’enfin lui et les autres puissent aller donner une raclée aux humains de cette organisation. La Congrégation de l’Ombre...pff. Congrégation stupide oui. Ces humains n’ont que ça à faire ou quoi ? Qu’ils retournent jouer au casino et batifoler du côté des filles de joies et qu’ils nous laissent à nos affaires de grandes personnes. Dietrich était assis sur un tronc d’arbre. Il regardait dans le vide, ne se préoccupant même pas des autres qui l’accompagnait. A un moment il se leva et resta debout sans bouger.

-Rah mais quand est-ce qu’il arrive celui-là !!? J’en ai ras le bol d’attendre !s’énerva un vampire.

Un jeune bien entendu. Jamais un ancien n’aurait dit ça à voix haute. Les anciens, comme lui, savent patienter. Ils sont aussi de très bons dirigeants. Ils connaissent les multiples pièges que les humains posent et savent les repérer et les désactiver. Enfin, ils entendirent un froissement de vêtement, une ombre blanche se détacha de la forêt sombre et se dirigea droit sue eux. En s’arrêtant, Dietrich reconnut Yan. C’était un vampire très silencieux. Il pouvait rester pendant des heures à suivre quelqu’un sans se faire repérer.

-Vous pouvez venir. Ils ont besoin de renforts, dit-il, simplement et calmement.
-Ah bah quand même, répondit le jeune qui s’était énervé il y a quelque minutes.

Dietrich soupira intérieurement. Même si ils n’avaient pas besoin de ça il espéra que ce jeune reviendrait blessé ou même tué. Ils ne pouvaient pas supporter les excités. C’est pour ça qu’il n’avait pas fait équipe avec Ulrich. Ce dernier espérer toujours faire de ses victimes ses conquêtes.
Finalement en deux trois mouvement, ils étaient tous sur le champs de bataille. Dietrich repéra Ulrich qui se battait avec une beauté blonde (quand on peut se vanter on se vante xD). Dietrich les regarda un instant, elle se débrouillait plutôt bien. Puis son regard passa à Helena qui avait quelques soucis avec un fantôme. Puis il sentit une odeur tout à fait reconnaissable pour un ancien comme lui, une odeur qui lui brûlait le nez : des lycans. Il préféra laisser ça aux jeunes, de toute façon le jeune excitait de tout à l’heure se jeta sur l’un des lycans. Il balaya la scène des yeux et tomba sur un jeune homme blond. Il avait l’air de quelqu’un de très stratégique. Et il semblait être le chef de l’équipe, enfin d’une des équipes car si il analysait bien : il y avait en tout deux équipes. Il se dirigea vers le jeune homme blond. Ce dernier eut un sursaut et changea de place. Dietrich se posa pile à l’endroit ou le blond était. Ils se regardèrent longuement.

-Tu sais, commença Dietrich, je n’ai rien contre toi et je préférais être ailleurs mais bon, le destin a joué contre toi et maintenant tu vas mourir. T’inquiète pas, tu ne souffrira même pas.
Le jeune blond eut un sourire moqueur que Dietrich ne comprit pas tout de suite. Cet humain allait bientôt mourir et il souriait. Même en quelque siècle de vie,il ne comprenait pas toujours les humains.

-Sache que je ne me laisserais pas faire. Tu ne dois pas sous-estimer tes ennemis sinon c’est pour toi que la mort viendra, répondit le garçon.
-Comme tu veux, sache que je m’appelle Dietrich et que j’ai de l’expérience. Tu n’as aucune chance, dit-il calmement.

Le sourire du jeune homme s’élargit.

-je m’appelle Elowen et comme je viens de le dire ne sous-estime pas tes ennemis. Moi aussi j’ai de l’expérience et plus que tu ne le crois.

Dietrich commença à en avoir mare de cet humain, il s’élança et se plaça derrière lui, les dents sortis avec un regard prédateur.

-Parler n’est pas quelque chose à recommander sur un champ de bataille. Dommage que tu ne l’ai pas compris plus tôt, siffla Dietrich à l’oreille de sa victime.

Skaï se baladait lentement dans les tréfonds des caveaux, en recherche d'une quelconque âme perdue avec qui parler ou d'un chemin à errer paisiblement? Ni l'un ni l'autre.
Son regard se portait sur chaque pierre tombale qu'il rencontrait. Comme à chaque fois qu'il en voyait une, il ressentit un long frisson lui parcourir le long du dos pour terminer dans le cou, il s'imaginait la mort qu'avaient eu tout ces êtres.
Pour être enfermés pour l'éternité dans ces petits moinçons de pierre humide, ils avaient du accomplir de grandes choses. La plupart s'étaient probablement battu jusqu'au bout, d'autres, de petits rois, reines ou princes du passé s'étaient fait assassinés pour que vive un autre dans leur pouvoir et leurs richesses avant de se faire trahir à son tour. Le passé fascinait tant Skaï que la moindre évocation entrainait chez lui des prises de conscience sur ce qui avait été.
En contournant légèrement un grand mausolée, il se retrouva face à un couloir sans torche cette fois. N'ayant pas l'air de craindre quoi que ce soit, il le traversa d'une traite, sans ralentir sa progression toutefois lente.





Poruttehgour regarda l'un de ses confrères soulever un arbre de bonne taille et l'envoya voler loin. Puis elle se tourna vers l'une des membres de la congrégation, probablement par hasard puisque dans le choix des adversaire résidait toujours une inconnue: En général, plus l'autre paraissait faible, plus il pouvait être dangereux par des biais détournés, plus il paraissait fort et plus il pouvait provoquer de mal. L'inconnue était évidemment l'application de cette donnée en pratique, est-ce que ceci était vrai? Car cela dépendait de chaque être.
Poruttehgour ne se donna pas la peine d'évaluer son adversaire et vola vers celui qui lui paraissait être le plus proche. Même à un contre trois, les vampires avaient peut-être encore une chance.
Son visage se déformait alors qu'elle atteignit sa victime, des crocs apparurent en même temps que de profondes rides, une teinte grisée empli les pores de son corps et ses yeux ne renvoyèrent plus d'émotion. Ses puissantes jambes lui permirent d'entreprendre un long saut qui l'amena devant l'humaine nommée Asuka.





En rentrant dans la petite pièce, il entendit immédiatement les petits bruits sourds qui témoignaient du combat d'au dessus. Il avait entendu que cette attaque allait avoir lieu en ce moment même et avait donc réussi à convaincre un groupe de jeunes vampires de se promener aux alentours de lieu dit.
Lui était juste en dessous, dans une cave noire.
Il fit craquer une vielle allumette.
Et la jeta dans un dédale de pétrole, qui entreprit d'allumer la vaste salle souterraine.
Remplie de poudre, d'explosifs et de bombes artisanales en tout genre.

Junia fila droit sur la vampiresse qui ne l'aperçut que trop tard. Une fois dans son corps, Junia appliqua sa stratégie (ou jeu, selon elle) habituelle : elle empoigna les articulation du Vampire et les tordit jusquà les arracher. Comme cela, elle aurait un peu de temps pour s'installer confortablement dans son hôte avant que celui-ci ne se remette à bouger. Histoire de voire si les cris du buveur de sang étaient aussi mélodieux que sa voix, elle coupa habilement l'intestin et en fit un nœud très compliqué. Même d'ici, elle entendit le hurlement et fut déçue. C'est vraie quoi ! C'est moche comme cri!

Mais il arriva une chose qui n'arrivait que très rarement : la Vampiresse s'adressa au fantôme. D'habitude, les "camarades de jeu" de Junia laissaient tomber très vite. Trop vite. Au début, elle essayait différentes combinaisons de connections d'organes pour voire si s'était mortel, si cela faisait mal... Et puis elle fini par commencer à s'ennuyer. Mais ce soir, le jeu s'annonçait bien amusant. Elle remonta le long de la gorge de Helena et s'arrêta au niveau des cordes vocales afin de profiter de ces organes pour répondre au Vampire.
"-Tant que tu ne seras pas morte, Je continuerai à jouer avec ton organisme. "

Bon d'accord, c'était pas vrai. Et Drac disait que c'était mal de mentir... sauf dans des cas particuliers et là s'en était pas un. Ben oui, un Vampire c'est pas drôle : c'est déjà mort. En plus, il se soigne très vite. Du coup, ses combinaisons préférées (connexion de la trachée à la place de l'artère principale menant au coeur, échange entre cette artère et le bas de l'estomac permettant au coeur de pomper de l'acide gastrique dans le corps à la place du sang etc...) étaient irréalisables.
Pour se consoler, Junia monta directement au cerveau de la Vampiresse pour sonder son esprit. Elle voyait les souvenirs de Helena défiler comme une série télévisée. Helena ne se souvenait pas de sa vie d'avant. Par contre son accueil chez les Vampires était intéressant. Après un peu de bizutage, elle s'était faite une place. Junia suivit ses débuts avec attention : comme cela, elle pourrait dresser une carte très précise de la crypte. Utile pour la prochaine partie de la mission. A tiens, le film devenait intéressant. Un Vampire grand et beau, duquel s'échappait une impression de puissance presque oppressante faisait pas mal d'effet sur Helena. Elle a de la chance : il discutent et vont même à une partie de chasse ensemble... Mouai passons cette scène de violence... Le retour à la crypte, enfin ils s'embrassent. Les Vampires ça peut être amoureux ? ... euh... passons la suite... interdit au moins de 18 ans... Cette partie là aussi est plutôt monotone : ennui, chasse, ennui, drague, activité nocturne autre que chasse... A du nouveau ! Une autre Vampiresse sort de la chambre du Comte (belle chambre d'ailleurs) et Helena n'apprécie pas.

A ce moment, Junia dut interrompre son téléfilm et se concentrer pour tenter de rester dans le corps. Non mais c'est vrai quoi ! Déjà qu'elle avait pas de pop-corn... Et puis elle voulait voire la suite! Redescendant dans le corps, elle s'agrippa à tous ce qu'elle put mais en vain. Éjectée juste en fasse d'une vampiresse fatiguée, elle fit une grimace de déception. N'empêche... cela lui avait couter cher à Helena : elle ne tiendrait probablement pas une deuxième intrusion.

-Tu... ne m'as pas tuée, minus...

Piquée au vif par cette insulte, la gamine fit un sourire angélique, exécuta une charmante petite révérence avant d'asticoter la Vampiresse.

"Je m'appelle Junia. Enchantée, Helena. Hi, hi ! Tu me regarde avec autant de haine que tu regardait cette autre fille. Cette blonde qui est devenue la chéri du Comte. Le pauvre : il a dut se lasser de toi. Et puis la blonde était tellement plus jolie... Tu veux un câlin pour te remonter le moral ? Ou peut-être tu préfère que je te réarrange les muscles du visage pour être plus jolie ? Je peux supprimer les rides tu sais... et enlever les bourrelets disgracieux de ton ventre. "

Mentir s'était mal. Junia le savait, mais bon, s'était juste pour taquiner cette Vampiresse déjà maigrichonne et trop jeune pour avoir la moindre ride. Ou est le mal ?
Junia attendit en ricanant de façon candide la réaction du buveur de sang. Soit elle lui fonçait dessus et Junia n'esquiverait pas et en profiterait pour avoir la suite de son téléfilm. Soit Helena se montrait plus intelligente...

***********

Quand les renforts arrivèrent, Drac se redressa en arborant un sourire satisfait :

"Je t'avais prévenu : tu n'est pas au bout de tes surprises. Je te rassures j'en ai encore quelques unes en réserve!"

Néryl laissa échapper un sifflement de fureur. Décidément, ce jeune homme se moquait de lui ! On ne se moque pas impunément de l'Elite! En particulier de Néryl, Bras droit du Bras Droit du sous-chef de la 5e division de garde rapprochée de Myst ( une louve argentée), animal de compagnie préféré du Comte! Et Ce type, avec son petit sourire et son air assuré. Berk. Néryl en avait des frissons de dégouts... et d'excitation. Son envie de tuer augmentait à chaque instant. Il allait écraser, étriper, égorger, découper, arracher, réduire en bouillie et d'autres horreurs encore... Quoi encore ? Pourquoi il baissait sa garde et soupirait d'un air désespéré celui-là ? Se rendrait-il ? Ce serait dommage... A moins que...

"Tu réfléchis trop, Vampire. Franchement, je m'attendait un adversaire plus vif... Tu me déçois. Je vais chercher un adversaire à ma taille..."

A non ! Trop, c'est trop! La il a dépassé les bornes! Fou de rage, Néryl se rua sur l'humain qu'il ne voyait désormais plus que comme une poupée de jeu à déchiqueter.

"Je vais te..."

Les mots pour décrire les tortures qu'il voulait faire subir à cet animal faible qui osait le provoquer ne lui venaient pas à la bouche.
Drac se tourna à temps pour parer les coup avec ses deux cimeterres mais il dut reculer sous le choc. Les deux adversaires firent un bond en arrière avant de s'élancer de nouveau l'un vers l'autre. Drac fit une feinte et entailla le bras du Vampire. Néryl éclata de rire et montra sa blessure cicatrisant déjà à l'humain inconscient, s'attendant à ce dernier afficher une expression de terreur. Il comprendrait à qui il avait affaire. Mais non. Le rire du Vampire se glaça et se mua en un rugissement de rage quand Drac, au lieu de se jeter à genoux et d'implorer la pitié, sourit de son air assuré. Les yeux injectés de sang, la bave aux lèvres tel un chien enragé, Néryl se mit à tourner autour de l'humain jusqu'à ce que ce dernier ne sache plus ou il se trouvait. Enfin, le Vampire rompit le cercle et attaqua par le coté droit... et fut paré. Comment un simple humain pouvait-il avoir suivit ses déplacements ? Un coup de chance surement.
Les deux combattants se faisait face, se fixant dans les yeux et testant leur force, lame contre bâton noir.

*********

Drac s'amusait bien lui aussi : cet idiot de Vampire avait un tel ego qu'il réagissait à la plus insignifiante des piques. Et puis, aveuglé par la rage, il ne voyait toujours pas qu'il était étrange qu'un humain normal puisse être de force égale à un vampire. Mais bon, tant pis pour lui. Soudain, Drac eut un mauvais pressentiment. Il avait raison : Néryl afficha un sourire carnassier et victorieux avant de murmurer un mot en caressant le manche de son bâton avec son pouce. Drac eut juste le temps de sauter en arrière pour éviter un coup mortel. En effet, une lame noire aux reflets rouges sang jailli du bâton transformant l'arme du vampire en une redoutable faux. Néryl, d'un mouvement fluide sur le coté, dégagea son arme des lames de Drac, laissant au passage une profonde déchirure dans le torse de ce-dernier.
Drac tituba un peu en se tenant le côté. La lame s'était enfoncée jusqu'au poumon gauche puis elle avait presque tranchée en deux le droit avant de ressortir entre les côtes du jeune homme. Ainsi blessé, Drac avait du mal à reprendre son souffle, il toussa violemment, cracha du sang et se redressa, grimaçant sous l'effort. A quelques pas de lui, Néryl l'observait avec un sourire satisfait. Sourire qui s'élargit, découvrant des crocs de prédateurs, quand Drac laissa échapper un gémissement de douleur en tentant de se remettre en garde. Les choses tournaient mal. Très mal. Non seulement il était blessé et la lame semblait avoir absorber toute sa force et son énergie vitale, mais les Vampires semblaient avoir l'avantage.
D'un coup il se trouva soulevé par la gorge et plaqué contre la paroi rocheuse. En même temps, une main vive lui arracha les deux cimeterres des mains et les envoya voler au loin. L'un d'eux se planta devant Wolf, l'autre siffla devant le visage d'Aniel avant de retomber au sol. Drac croisa alors le regard victoriux de Néryl. Il ne l'avait pas vu. Il n'avait pas put suivre le déplacement du Vampire. Rassemblant le reste de son énergie, il parvint à contracter les muscles de son corps et envoyer ses jambes heurter le visage du buveur de sang. il y eut un craquement sec et la tête de Néryl tourna en faisant un angle peu naturel avec le reste du corps. Dans un autre craquement sinistre, le Vampire ramena cette dernière en face du visage de Drac sans déserrer sa prise. Une lueur sadique brillait dans ses yeux. Il jouait avec sa proie comme un sale gosse martyriserait un animal, avant de l'achever. Il jubilait devant l'impuissance de Drac qui se débattait pourtant comme un beau diable.
Peu à peu, Drac s'immobilisa, ses forces le quittant. Sa vue se brouillait, mais il jeta encore un oeil vers les autres membres de la Congrégation. Il fut prit de remords. Après tout, on lui avait bien dit que s'était une mission suicide... Junia. Elle s'occupait de sa Vampiresse. Elle ne verrait rien. Tant mieux.
*Pardon, Junia.*
Ce fut le noir.
Enfin, presque.

*********

Lorsque le corps cessa enfin de bouger, Néryl se tourna afin de montrer son trophée aux autres membres de la Congrégation. Mais son cris de victoire fut couvert part le cri de joie de Wolf (enfin personne ne se dressait entre lui et la place de chef) lui même couvert part le hurlement de Junia qui venait de voir le cadavre se balançant au bout des bras de Néryl.
Le petit esprit s'effondra sur le sol, des larmes silencieuses et immatérielles coulant sur son visage translucide. Son cœur, transpercé de miles lames de glace et propulsant du métal en fusion dans son corps semblait ne pas accepter ce qu'elle venait de voir. Sa douleur infinie se propagea telle une onde de choc chez tous les combattants. Ceux qui possédaient une grande sensibilité aux émotions se tordaient de douleurs par terre, alors que d'autre ne ressentaient qu'un désagréable picotement non loin du poumon gauche.

Néryl observa le petit monstre anéantit et se délecta de sa victoire (bien qu'il ressente un drôle de picotement dans la poitrine) quand soudain, quelque chose de tranchant s'enfonça dans son bras, le brulant à vif et l'obligeant à lâcher prise. Il recula surprit. Drac se tenait devant lui, un poignard argenté (forgé avec une Larme d'Ange) luisant dans la main. Le jeune homme, encore mort quelques secondes auparavant, semblait près à reprendre le combat. Il avait l'air plus fort aussi. Néryl avait déjà senti une aura de puissance semblable... mais où ? Pendant un instant, il se demanda s'il n'avait pas mordu le gamin par mégarde, mais non. Comme se peut-il qu'un humain se relève comme cela ? Il ouvrit la bouche, cherchant à insulter, jurer, rabaisser l'humain qui refusait de mourir mais la seule chose qu'il put prononcer fut :

"Qui... Qu'est-tu ? "

*******

De son côté, Junia, risquant un coup d'oeil vers ce mauvais rêve, vit Drac bien vivant, certes partageant "les commandes" avec son frère, mais vivant retourner dans la bataille. Elle aurait voulut l'aider mais elle devait d'abord tuer la vampiresse. Se tournant de nouveau vers Helena, elle s'excusa en faisant une candide révérence avant de remettre une couche de taquinerie sur le physique de la rousse et sur sa relation avec le comte.

Elowen et Aniel arrivèrent dans la clairière, commençant le travail, avant qu'enfin le reste de l'équipe arrive.
Le combat serait serré, mais il n'était pas perdu.

Drac semblait se débrouiller, mais son adversaire était redoutable. L'ex-ange aurait bien aimé l'aider, mais il se trouvait à des centaines de mètres de lui, et la plupart des vampires étaient entre eux deux.
Son chef devrait se débrouiller seul.

Les yeux d'Elowen parcouraient le champ de bataille, cherchant des membres en difficultés pour aider.
Il aperçut un vampire, mais à ce moment précis, Junia poussa un cri terrifant.

La douleur de l'esprit était phénomènale, transperçant le coeur d'Elowen comme une épée.
En temps normal, l'Ange se serait écroulé au sol. Mais ces sentiments le persécutaient depuis si longtemps qu'il eut un sursaut violent, et se décala, juste à temps pour voir le vampire s'approcher de lui.

Ce serait donc un duel.

-Tu sais, je n’ai rien contre toi et je préférais être ailleurs mais bon, le destin a joué contre toi et maintenant tu vas mourir. T’inquiète pas, tu ne souffrira même pas. dit le vampire en question, tirant un sourire à Elowen.

Le vampire n'avait aucune idée de ce que pouvait être la souffrance.

-Sache que je ne me laisserais pas faire. Tu ne dois pas sous-estimer tes ennemis sinon c’est pour toi que la mort viendra, répondit l'ancien Ange, sur le même ton averti.
-Comme tu veux, sache que je m’appelle Dietrich et que j’ai de l’expérience. Tu n’as aucune chance, se vanta l'homme en face de lui, ne percevant pas l'ironie de ses paroles face à un ange vieux de plusieurs millénaires.

Le sourire du jeune homme s’élargit.

-je m’appelle Elowen et comme je viens de le dire ne sous-estime pas tes ennemis. Moi aussi j’ai de l’expérience et plus que tu ne le crois.

Le vampire sembla s'agacer, passant à l'attaque. Amusé, Elowen ne bougea pas, le laissant passer dans son dos et poser ses dents à quelques centimètres de son cou.

-Parler n’est pas quelque chose à recommander sur un champ de bataille. Dommage que tu ne l’ai pas compris plus tôt, soupira le vampire, persuadé de maîtriser la situation.

Elowen soupira.

-Je déteste les donneurs de leçons.

L'Ange disparut soudain du champ de vision de Dietrich, passant à son tour dans son dos à une vitesse angélique, refermant sa main sur son cou.

-Je doute que tu sois celui capable de m'offrir l'Eternel Repos...

===

Ern planta sauvagement ses dents dans le cou d'une humaine, la laissant agoniser sur le sol.
Un cri rageur provint de derrière lui.

-IPIUUUUU!!

Une femme, non, une Lycanthrope, observait l'humaine se vider de son sang sur le sol, tandis que la rage et l'horreur se peignaient sur ses traits.
Elle transmuta en plein bond et se jeta sur lui.

Brûlé, furieux, le vampire se retourna face à Aniel.

-Que fais-tu là gamin, au milieu d’une telle bataille ?

*A ton avis, je joue de la harpe?* grogna mentalement l'Ange, déçue que le combat ne s'engage pas immédiatement après sa petite mise en bouche.
Aussi ne répondit-elle pas au vampire, qui entama un monologue.

- Je suis Haunt Rowann, un vampire comme tu as pu le constater, et je déteste les gosses dans ton genre qui se croient supérieur et pense qu’ils ont toute leurs chances dans n’importe quel domaine. C’est sans doute pour ça que tu préfères te résigner au silence. Alors si tu le permets, je vais moi même te condamner au silence …

Aïe aïe aïe, le discours de macho sur les champs de bataille... l'avantage, avec les démons, c'est qu'au moins eux ne se posaient pas de questions.
Mais Aniel n'allait pas râler, puisqu'enfin Haunt attaqua.
Il passa derrière l'Ange avec une vitesse vampirique et le bruit de lames sortie de leurs fourreau résonna.

-Inutile... soupira Aniel.

Elle rapella à elle la Lumière de ses ailes, et lorsqu'Haunt tenta d'enfoncer les lames dans son dos, l'argent qui les composait se mit à fondre.

-Voyons ce que tu vaux dans un combat où le super-héros, ce n'est pas toi, rigola Aniel, fière d'avoir retenu ce principe expliqué par Drac.

Les deux combattants échangèrent des coups, le vampire s'agaçant, alors qu'Aniel s'amusait.
Mais soudain, une énergie s'éteignit dans la plaine.
Drac.

Paniquée, Aniel tourna son regard vers Junia, qui tomba au sol en hurlant.

Sa peine traversa le coeur, l'âme d'Aniel, la clouant au sol. Elle avait mal... si mal..; mais il fallait qu'elle empêche Junia de devenir un aimant à bonheur, de tuer des hommes...
Seulement, la douleur du fantôme était telle qu'Aniel ne pouvait bouger, focalisée sur sa forme humaine, afin que la Lumière n'explose pas, détruisant tout autour d'elle.
Le vampire devait d'ailleurs s'en prendre plein la tête.

Une énergie se ralluma.
Aniel se remit à espérer.
Dracula. Drac n'était pas mort, seulement HS.
Junia sembla s'en rendre compte aussi, et la douleur reflua.

Aniel, toujours instable, se redressa, adressant un sourire en coin au vampire.

-On reprend?

===

Plus on est de fous, plus on rit, tu ne crois pas, ma belle?

L'humaine observait Ulrich, qui eut un petit sourire fier.

-Alors ma belle, on mate, ironisa-t-il. Sache que je m’appelle Ulrich et que j’adore m’amuser avec mes proies avant de les tuer ou bien de les mordre.

Il passa sa langue sur ses dents en regardant la beauté blonde devant lui. Il envisageait vraiment de la mordre. Une beauté pareille devait être une déesse (xD) au lit...

-Et toi ma belle, qu’elle est ton nom ? Je préfère connaître le nom de mes proies. C’est plus marrant.

L'agacement passa sur le visage de la jeune femme.

-Premièrement, sache que je ne te mate pas, je compare avec d’autre et je remarque que tu ne dépasses pas le nombre 4 sur une échelle de critères de 10. Deuxièmement, ne m’appelle pas ma belle, seul les hommes d’au moins 7 sur 10 peuvent m’appeler comme ça. Troisièmement, et considère ça comme un honneur car mon prénom je ne le dis jamais la première fois que je rencontre quelqu’un, dit Angélia d’un ton cassant, froid et ironique. Je m’appelle Angélia.


Ulrich grogna. 4 sur 10? Pour qui elle se prend, celle-là? Il allait lui montrer, lui, qu'il valait largement la note maximale.
Il attaqua dans le dos, sa technique préférée. Mais la jeune femme fut d'une rapidité incroyable, lui plantant un cure-dent dans le torse.
Là où se trouve théoriquement le coeur. Mais bon aucune importance.
Le fait que le jouet fut mortel pour les humains ne l'était pas non plus.
Ce qui était épatant, c'est qu'elle ai put transpercer son torse à la dureté du métal comme si elle coupait du beurre...
La chasse était passionnante, ce soir.

De toute évidence, sa proie ne partageait pas son avis, puisqu'elle cherchait quelqu'un d'autre des yeux.
Possessif envers ses proies, Ulrich la ramena a lui violemment.

-Alors, tu voulais t’échapper, Angie. Tu me permets que je t’appelle Angie. J’aime bien ce diminutif, il te va à ravir, ironisa le vampire.

Une fois de plus, Angie sembla furieuse contre elle-même.
Cependant elle réagit vite, se dégagant de l'emprise du vampire, qui recula, étonné.
Agacé aussi. Pour qui se prenait-elle, cette simple humaine, qui osait le frapper alors qu'il lui laissait entendre la vie éternelle a ses côtés?

Il bondit vers elle, bien décidé à mettre fin au combat. Mais un éclair illumina la scène de combat, alors que rien ne prévoyait un orage, et un vampire vint percuter Ulrich

-Non mais, regarde où tu vas crétin! , gronda Ulrich, furieux.
-Désolé, je sais pas ce qui m’a pris, balbutia l’autre, visiblement stupéfait.
-Bah, j’en ai que faire de tes excuses, dégage de la en ...

Ulrich s'apprétait à lui expliquer le fond de sa pensée, notemment qu'un vampire qu'il ne sait pas où il met ses pieds est une honte, quand un arbre s'abbatit sur lui et l'abruti.

-Yes, dit Angélia, étonnant Ulrich. Elle n'était pour rien dans ce coup du sort, et elle semblait pourant triompher, avant de regarder à gauche et à droite.

Furieux qu'elle porte aussi peu d'attention à leur combat, Ulrich souleva l'arbre, l'envoyant valser au loin, dardant ses pupilles pourpres sur la femme.
Il grogna, dévoilant ses dents.

Il n'avait plus du tout envie de la transformer, bombasse ou pas. Il allait la bouffer.

Ulrich se jeta sur elle, la renversant au sol, plaquée contre terre par ses bras puissants.

-Je vais te tuer... souffla-t-il, ivre de rage et de sang.

"Je m'appelle Junia. Enchantée, Helena. Hi, hi ! Tu me regarde avec autant de haine que tu regardait cette autre fille. Cette blonde qui est devenue la chéri du Comte. Le pauvre : il a dut se lasser de toi. Et puis la blonde était tellement plus jolie... Tu veux un câlin pour te remonter le moral ? Ou peut-être tu préfère que je te réarrange les muscles du visage pour être plus jolie ? Je peux supprimer les rides tu sais... et enlever les bourrelets disgracieux de ton ventre. "

La Vampiresse déforma son visage en un rictus moqueur, en éclatant d'un rire sombre, pour donner le change. Mais au fond d'elle, elle était profondément affecté par les propos de l'esprit. Il avait lu dans sa mémoire comme dans un livre ouvert... Des souvenirs qu'elle aurait voulu enterrer au fond de son cerveau à jamais. Elle fut la favorite du Comte pendant un temps, une des périodes les plus heureuses de son après-vie. Mais l'arrivée de cette blonde lui avait enlevé toute joie, en lui prenant la place qu'elle chérissait, en lui prenant le Comte... Elle l'avait aimé, et l'aime sûrement encore. Mais à quoi bon? Il ne reviendra pas vers elle. Elle le savait. Et le fantôme dénommé Junia n'avait fait qu'enfoncer le couteau dans la plaie, pour exténuer mentalement la vampiresse aux cheveux roux. Mais Helena se reprit vite, et lui déclara d'un ton tout aussi sombre que le rire qu'elle avait lâché.

- Eh bien, il ne te reste plus qu'à ouvrir un commerce pour femelles voulant changer de physique. Tu m'en vois désolée, mais je ne serais pas ta cliente. Et j'espère que tu as apprécié ton "livre", car j'ai bien peur que tu ne puisses pas le finir...

Helena retrouvait déjà quelques forces, grâce à la guérison extrêmement rapide propre à son clan. Elle se tenait maintenant fermement sur ses jambes, et essuya les quelques gouttes de son sang qui coulaient de sa bouche. Elle lécha ses doigts avec délice, puis adressa un sourire démoniaque à l'esprit. Mais avant qu'elle ait put entreprendre quelque action, le fantôme se retourna vers une autre scène de bataille, et poussa un cri de douleur déchirant. Apparemment le chef de l'expédition venait d'avoir quelques soucis du côté durée de vie. C'était le moment. Avec une vitesse incroyable, la vampiresse courut vers l'esprit. Mais alors qu'elle s'apprêtait à foncer sur lui, Junia se retourna. Helena eut un mauvais pressentiment. Justifié d'ailleurs. Junia lui adressa un sourit et replongea dans les entrailles de la vampiresse.
Helena fut stoppée net dans sa course, et avec un cri de douleur, elle tomba, et cracha du sang par la bouche. C'était vraiment insupportable, de se sentir dérangée de l'intérieur par une présence étrangère. Mais cette fois, elle comptait bien essayer de détruire cette chose, au moins de garder le contrôle de son corps. Une lutte s'imposa alors entre l'esprit d'Helena et Junia.

-Je ne te laisserai pas...

Les membres de la vampiresse s'agitaient dans le vide, en vain, son visage était contorsionné par la douleur. Le sang sortait maintenant abondamment, à causes des vaisseaux sectionnés ou trifouillés par l'esprit. Quels tortures allaient encore infliger Junia à la vampiresse? Helena usa de toute sa force mentale pour lutter, mais elle ne savait pas si elle allait sufir....

(je ne fais pas de partie Selenya, elle n'a rien à faire ^^)

Poruttehgour se releva avec une forte trace rouge sur le visage: C'était la pierre qu'elle venait de se prendre en essayant d'attraper l'humaine asuka. Rouge de colère et de honte, elle regarda cette dernière s'en aller, mine de rien.
Elle cria de toute la force de ses poumons puis, à très grande vitesse, se déplaca devant la source de son problème. Elle prit la pause et voulu articuler quelque chose mais resta confondu en regardant les yeux d'asuka.
C'était comme si elle voyait deux paires d'yeux, les uns derrières les autres.
Avant qu'elle n'ait pu comprendre, elle s'écroula au sol, une douleur insoutenable venant de la saisir.
Asuka abandonna le cours de ses pensées pour regarder sans grand intêret ce que faisait la vampire devant elle. Et Poruttehgour releva sa tête.
Elle avait le teint plus mat qu'auparavent, dans ses iris jaunes fluctuait maintenant comme des nuages de sang. Ses veines étaient plus gonflées et son visage parraissait tendu, à la limite de l'explosion.
Elle souriait comme le font les condamnés à mort.

"Fuit, toi et tous les tiens, ainsi que tous les miens, et poursuivez votre... combat ailleurs. Nous avons é... été.. tra..."

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2 minutes avant...


Skai déposa la torche sur un socle qui lui était propre. Il comptait maintenant les barils de poudre. Ils avoisinaient les 15 tonneaux, soit un total d'environ 300 kilos d'explosif. L'équivalent de une tonne de TNT.
Puis, il s'assit sur l'un d'entre eux et sorti une petite coupelle dans laquelle il versa un liquide verdâtre qu'il avait tiré d'une petite table posée sur un coin.
Ensuite, il mit sa main au dessus de la coupelle et prononca quelques mots incompréhensibles par de non-vampires. Le liquide éphémère commenca à s'évaporer une image trouble se dégagea de la fumée.
Il s'agissait d'un crane humain qui resta flou pendant quelques secondes. Puis vint une couleur grise, rapidement remplacée par du noir.
Les images changèrent plusieurs fois très rapidement et on pouvait maintenant apercevoir le combat qui se déroulait au dessus à travers les yeux d'une vampire. Apparement celle-ci venait d'heurter une pierre, d'où la couleur grise.
Skai observa paisiblement sa congénaire "courrir" devant sa victime et s'arreter pour observer ses yeux. Lui aussi remarqua les étranges yeux de l'humaine.
Il discerna immédiatement une partie vampirique dans l'autre, quelque chose de flou.
Comme Poruttehgour n'avait pas l'air de comprendre à qui elle avait à faire, skai décida de mettre un terme, d'une façon ou d'une autre, au combat.
Il jeta de la poudre rouge, puis un morceau d'ossement dans la coupelle et très rapidement, la fumée tout d'abord verte devint très vite rouge.


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Poruttehgour fit mine de s'effondrer sur le sol mais se releva d'un coup. Elle n'avait plus rien de vampirique et ressemblait de plus en plus à un démon: Sa peau partait en lambeau et était petit à petit remplacée par une espèce de pus jaune qui devenait rapidement un muscle hideux particulièrement gros. Rapidement, ce qui restait de pus se transforma en gélatine qui se condensa pour finalement former des nerfs à vif.
Le sang lui monta d'un seul coup vers son chef et les morceaux de peaux encore présents sous forme de cloques explosèrent instantanéments. Une tête géante, pourvu de cornes apparut alors. L'être haletait. Rapidement, ses nerfs visibles se camouflèrent sous les muscles et ceux ci prirent une teinte marron: Ils étaient aussi dur que la pierre à présent.

***

Angélia observa les deux vampires qui lui faisaient face. Celui qui avait percuté Ulrich repartit de son coté pour en finir avec le jeune garçon. *Non, pensa Angie. Je ne peux rien faire pour lui...malheureusement, pensa la Déesse du destin. Tu n’as pas l’air si malheureuse que ça !*A force de parler avec Moïra, Angie ne faisait même plus attention à Ulrich. Grave erreur, elle ne le sentit même pas arriver. En un seul mouvement elle fut plaquée contre le sol, entourés par les bras musclé (bave xD) d’Ulrich.

-Je vais te tuer... souffla-t-il, l’air très en colère avec un regard assoiffée.

Angélia essaya de se dégager mais c’était presque impossible dans cette condition la. Elle devait tuer Ulrich sans dévoiler sa couverture. *Bonne chance, ironisa Moïra* La jeune femme regarda Ulrich et observa que ce dernier avait maintenant plus envie de la tuer que de la transformer. *C’est déjà ça, ironisa de nouveau la déesse. Mais ça suffit, pensa Angie*
Ulrich la regarda méchamment mais pour faire durer la torture un peu plus longtemps avant de la mordre, il utilisa ses ongles et commença à lui griffer l’intérieur des bras. Angie mordit sa lèvre inférieure mais ne cria pas. Ulrich continua et passa a sa gorge, sa veine principale battait, fort, il entailla son cou et du sang coula sur les doigts d’Ulrich. Angie ne réagit pas, sauf en meurtrissant sa lèvre mais elle n’émit aucun son. Il leva sa main et lécha l’un de ses doigts

-Hum, ton sang est délicieux ma belle, dit Ulrich tout en savourant le sang qui avait coulé sur ses doigts.

Ulrich continua ses entailles par-ci par-là sur le corps de la jeune femme. La jeune femme le regarda méchamment mais continua à ne pas parler, ce qui commençait nettement à énerver Ulrich qui accentua les entailles. Angélia détourna le regard de celui d’Ulrich qui était rouge sang et regarda sur le côté. Elle lâcha enfin un son, un son étouffé. A droite d’elle, elle voit le jeune garçon, une nouvelle recrue d’a peine 20 ans, celui qu’elle avait aidée il y a quelques minutes à peine, le ventre ouvert, et couvert de sang. Le vampire penché sur lui avait bien pris soin à ne pas toucher ses points vitaux. Angélia voyait bien que le jeune homme n’avait aucune lueur d’espoir dans le regard.*Je ne peux et tu ne peux rien faire pour lui, pensa Moïra. Punaise mais à quoi servent les Dieux si ce n’est pour sauver les humains, pesta Angie. Tu ferais mieux de penser d’abord à sauver ta peau, répliqua Moïra, Il a pas l’air très content*
Angélia jeta un coup d’œil au vampire qui la plaquait contre le sol et remarqua à quel point il était furieux.

-Dis donc, tu commences vachement à me saouler. Tu pourrais au moins me regarder, à moins que je ne sois pas assez sadique pour toi ? Tu préfères mon camarade ? Grogna Ulrich.

Il lui attrapa brutalement le visage et le tourna vers la droite pour qu’elle observe bien la torture muette, le vampire lui avait coupé les cordes vocales, du jeune homme. Angélia ferma les yeux mais eut le temps de voir le vampire en train de crever les yeux du jeune homme.

-Amusant, non, ça te tente que je fasse la même chose, ricana la vampire.

Angélia rouvrit les yeux et le regarda effarée, elle ne savait pas comment se sortir de là et personne ne viendra à son secours, trop occupé avec son propre problème. A moins que ... *Tu as une idée...NON, pas ça Angélia, fulmina Moïra. Je n’ai pas le choix et c’est la seule idée que j’ai pour le moment, dit calmement Angie, a moins que tu es une autre idée ?* Comme la déesse ne répondait pas, Angélia déduis que la réponse à sa question est non. Elle regarda la plupart de ses blessures, qui la faisait souffrir, et tenta donc le tout pour le tout. Alors qu’Ulrich se pencha vers son cou, la jeune femme décala sa tête et les lèvres d’Ulrich viennent se poser sur celles d’Angélia (vous vous y attendiez pas xD). Le vampire fut surpris et eut un léger bug de quelques secondes. *Ouah, je savais pas que les vampires embrassaient bien, pensa Angie. Dis donc toi, fulmina Moïra, tu te concentre ! Oups, désolée.* Profitant de la faiblesse de son adversaire, elle dégagea sa main droite, attrapa un couteau qui était attaché à sa cheville droite et planta son couteau dans le torse d’Ulrich. Elle put alors se dégageait entièrement et se releva. Ulrich était par terre, un couteau au torse avec un air hébété, il ne comprenait pas trop ce qui lui était arrivé. Il se releva avec un peu de difficulté et observa la gamine en face de lui. Son adversaire était essoufflée, avait de multiples blessures et avait l’air fière d’elle. Ulrich baissa la tête, observa le couteau et le retira. Il releva la tête vers la jeune femme et lança le couteau vers elle à une vitesse impressionnante. La jeune femme eut juste le temps de se décaler, mais elle le reçut quand même dans la cuisse gauche. Angélia gémit de douleur, mais réussit à rester debout malgré la brûlure flagrante de la blessure. Ulrich la regardait, elle avait profité de l’une de ses faiblesses mais ça n’allait pas finir comme ça. Il jeta un coup d’œil au vampire derrière elle, ce crétin qui lui était rentré dedans. Le vampire le regardait bizarrement, il avait assisté à la scène et se demandait si la réaction de cette humaine avait été fait par désespoir ou pour une autre et quelconque raison. Ulrich remarqua l’intérêt du vampire pour sa proie et grogna quand il le vit se lever et s’approcher d’Angélia. Angélia se retourna et vit le deuxième vampire de toute à l’heure. Elle était en très mauvaise posture et elle ne savait pas quoi faire. *En plus, sans vouloir te mettre la pression, je sens la présence d’un démon ou de quelque chose de semblable, pensa Moïra. Merci pour l’encouragement, pesta Angie*.
Elle retourna la tête pour observer Ulrich, il avait l’air mécontent qu’un autre s’approche d’elle. *Normale, tu es sa proie, il te veut pour lui tout seul, dit Moïra. Dans une autre circonstance, j’aurais trouvé ça sympa, mais là..., pensa Angie.*
La jeune femme regarda des deux côtés pour voir si elle pouvait espérer une quelconque aide et son regard tomba sur...Elowen. Il venait de se déplacer à une vitesse incroyable, une vitesse presque ... *angélique, continua Moïra. C’est incroyable, je ressens une magie qui ne demande qu’à sortir, est-ce que ce serait... Qui ? Qui est-ce, Moïra ? demanda Angie* Mais la déesse se tut, marmonnant dans ses pensées. Elle le regarda se placer derrière son adversaire mais ses observations furent interrompues par un déplacement discret venant de sa droite.

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Dietrich entendit Elowen soupirer.

-Je déteste les donneurs de leçons, dit ce dernier.

Et la par un tour inconnu de Dietrich, son adversaire disparut de son champ de vision et il l’entendit derrière lui et sentit une légère pression autour de son cou.

-Je doute que tu sois celui capable de m'offrir l'Eternel Repos..., dit tranquillement Elowen.

Impossible. C’est le premier mot qui est venu à l’esprit de Dietrich. Il déduisit que son adversaire n’est pas totalement humain (quelle déduction... xD). Mais alors qu’est ce qu’il était ? Le moment n’était pas aux recherches mais à l’action. Dietrich réagit quelques secondes après qu’Elowen est parlé. Il tourna sa tête et voulu mordre le jeune homme, mais ce dernier fut plus rapide et se dégagea sur le côté. Dietrich commença à perdre patience, il se jeta sur Elowen et put le plaquer contre un arbre à moitié déterré, il y avait été un peu fort. Il se pencha vers lui, plus précisément vers son cou, mais fut interrompus par une balayette du jeune homme qui le fit basculer sur le coté. Dietrich se retrouva, sans savoir comment il en était arrivé la, plaqué contre l’arbre sans personne entre lui et l’arbre. Il se retourna furax et jeta un regard mauvais au jeune homme blond devant lui qui contrairement à ce qu’il pensait n’avait pas une mine triomphante. Il avait un regard complètement blasé et il n’était même pas essoufflé.

-Mais qui est-tu vraiment, Elowen ? Souffla Dietrich, incapable de se retenir.

Il faisait noir. Tout était calme. Il était mort. Il devrait être mort. Enfin, s’il était humain. Mais au moment ou il sombrait dans le néant, cette voix sournoise et pourtant douce résonna à ses oreilles comme la caresse d’un vent salvateur.

« Laisse moi faire. Laisse moi t’aider.»

Le laisser faire : impossible. Il s’emporterait et massacrerait tout. Le laisser aider… avait-il le choix ? Pas vraiment. Junia souffrait – il le sentait – et il voulait lui éviter cela à tout prix. De plus, il ne pouvait pas abandonner son Organisation maintenant.

« D’accord, mais je te bloquerais si tu vas trop loin. »

Dracula sembla satisfait et Drac sentit une onde de puissance déferler en lui comme un torrent glacé. Contrairement à ce qui se passait pendant ses crises, il ne sombra pas dans le fond de sa conscience et garda le contrôle de son corps… Bon, peut-être laissait-il l’agressivité de son frère s’exprimer juste un peu. Un tout petit peu.

D’un geste rapide, il saisit son poignard et planta celui-ci dans le bras de Néryl. Le Vampire lâcha prise et recula, l’air ahurit. Visiblement, il ne comprenait pas comment cet humain avait put survivre et cherchait une explication. Mais rien ne lui venant à l’esprit, il ouvrit la bouche, puis après un bref silence, il parvint à articuler péniblement : « Que… Qui es-tu ? »
Dracula sourit, découvrant des canines trop longues pour un humain… même de taille appréciable pour un Vampire. Une lueur sadique brilla dans ses yeux. Il observa sa proie, Néryl, tressaillir sous l’effet de la surprise et ressentit l’odeur de la peur émaner du monstre. Il inspira profondément, se délectant de la terreur qu’il inspirait chez sa victime.

« Tu ne devine pas ? »

*******

Néryl observait cet humain et se surprit à ressentir un sentiment étrange. Comme une vague de froid piquant et paralysant son esprit et ses membres. Seul le Comte lui inspirait ce genre de… peur ? Etait-ce cela ? Comment pouvait-il, comment osait-il avoir peur d’un simple humain ?

Le simple humain en question sourit… et Néryl n’eut d’autre choix de d’accepter ce qu’il voyait. L’autre était un Vampire, et un Vampire de haute lignée à en jugé par la longueur de ses dents, pas un humain. Comment avait-il put le tromper ? En tout cas, il était puissant. Très puissant. Peut-être même trop puissant. Le combat allait être dur… et Néryl n’était plus aussi sur de sa victoire.
Malgré tout, il se décida à attaquer. Il chercha à bondir au coup de son adversaire, comme un loup saute sur sa proie. C’était sa tactique préférée et il était craint pour cela. Rares étaient ceux qui pouvaient se vanter ne pas avoir eut la tête coupée d’un coup de mâchoire par un tel assaut. Fier de lui, il avait apprit ce coup d’une meute de loup et l’avait perfectionnée au contact de la louve du Comte.
Infaillible, pensait-il.

*****

Rugissant comme un animal, Drac vit le Vampire se jeter sur lui, toutes dents dehors. Il se prépara à encaisser le choc, plaçant un bras devant son corps. Le Vampire s’affale sur lui, le projetant au sol. Profitant de l’élan, Drac envoyait valser Néryl contre un mur, d’un habile coup de pied. On entendit un bruit de craquement et le Vampire retomba sans mouvement au sol, le crâne fracturé et la colonne vertébrale endommagée. Il se relèverait bientôt.
Profitant de ce moment de répit, Drac jeta un rapide coup d’œil au champ de bataille. Aniel et Elowen se débrouillait bien, Angélia, bien que meurtrie semblait avoir une chance incroyable de son côté… Par contre… Un Vampire s’acharnait sur une jeune recrue.

* Je le crois pas ça ! On me plagie ! Copieur ! Pâle imitateur du dimanche ! *

Dracula fulminait tellement que Drac dut se saisir la tête tant son crâne lui faisait mal. Malheureusement, la recrue était condamnée et Drac ne pouvait rien pour lui dans l'immédiat. Calmant son frère, il respira une minute avant de continuer son rapide tour d’horizon. Asuka était aussi venue trainer sur le terrain… et un démon ? semblait l’avoir choisit comme cible.

* Une minute… Ce… truc n’était pas un Vampire y’a deux minutes ? Depuis quand les Vampires peuvent se changer en démon ? *

* La question c’est : depuis quand une créature aussi noble qu’un Vampire s’abaisserait à se transformer en un truc pareil… de son plein gré. *

Comprenant l’allusion, Drac ordonna aux Perfect Protect de scanner la zone à la recherche de ce qui pouvait explique l’apparition du démon. Après une rapide détection, les sœurs lui annoncèrent la présence de deux autres personnes : l’une cachée dans les ruines, l’autre au sous-sol. Il semblait que la personne cachée dans les ruines ne prenait pas part au combat et que seul le sous-sol présentait un danger.

******

Junia, rassurée que le frère de Drac prenne les choses en main, se retourna juste à temps vers Helena pour la surprendre et s’engouffrer dans son corps. Bien décidée à regarder la suite de son feuilleton, Junia fila droit vers le cerveau du Vampire, non sans sectionner quelques « tuyaux » au passage. En particulier, elle intervertit la trachée et l’artère principale sortant du cœur. Helena se mit à cracher tout son sang à chaque fois que l’organe qui ne lui était plus vital se contractait par habitude.

Junia reprit ensuite son feuilleton là où elle l’avait laissé. Mais elle fut rapidement déranger par le mental de la Vampiresse qui ne voulait pas la laisser s’amuser en paix.
Alors qu’elle luttait, elle vit, à travers les yeux du buveur de sang, Drac se tourner vers elle et lui demander d’inspecter le sous-sol en recherchant un Vampire.
Helena eut alors la surprise de voir son pouce se soulever vers le ciel, en signe de réponse, et, tout en adressant un clin d’œil espiègle au chef de l’expédition dire avec une voix de gamine :

« C’est comme si c’était fait ! »

Soudain, l’ectoplasme quitta le corps de la rouquine et s’enfonça sous terre. Se sentant mieux, Helena se releva face au chef de la bande. Là elle se figea. Pendant un instant, elle cru reconnaitre le Comte. Son Comte. Comment ce gamin pouvait-il avoir autant de ressemblance avec cet homme si puissant et si… parfait ?

*****

Junia s’enfonça dans le sol de plus en plus profondément et parvint finalement dans une sorte de caverne souterraine ou s’entassaient barils de poudre. Assez pour réduire en miette Vampires et autres combattants au-dessus. Apercevant une silhouette assise sur un tonneau dans un coin, elle s’approcha furtivement. La silhouette lui tournait le dos. Junia décida de jouer un peu et de surprendre le Vampire. Dès qu’elle fut juste derrière le jeune garçon, elle passa à travers, lui faisant fasse d’un coup et criant un « Coucou ! » tout à fait joyeux.

« Tu fais quoi ? »

*****

Junia au sous-sol, Helena n’avait plus d’adversaire et Drac ne pouvait la laisser aller attaquer un autre membre de la Congrégation. Deux contre un : cela aurait été déséquilibrer. Là au moins, c’était du 2 contre 2. Néryl se relevait déjà en gémissant et grognant. Dans quelques secondes, il se ruerait sur Drac et se recevrait un coup de couteau s’il n’était pas assez prudent. Mais bon, le Vampire n’était pas encore en état de se remettre sur pied, alors…

« Bonsoir, mademoiselle. Je suis désolé que ce fantôme vous ait tant malmené. Ceci dit : la couleur du sang vous va à ravir. Elle s’accorde si bien avec votre robe et votre teint… Vous êtes vraiment d'une rare beauté! »

Tout ce chapelet de compliment semblait dit avec tant de sincérité qu’il était difficile de ne pas y croire. De plus, il n’y avait plus aucune trace d’animosité dans les yeux du Vampire qui faisait face à Helena. Dracula tendit la main vers la jeune femme pour l’aider à se relever.

« Je me nomme… Dracula. Me feriez-vous l’honneur de me dévoiler votre nom, très chère ? »

*Tu es vraiment une pourriture… Tu peux pas l’attaquer simplement. Non, faut que tu joue à la séduire pour mieux lui briser le cœur… et les os c’est ça ?*

Le vampire en face d'Elowen sembla un instant déstabilisé, un instant à peine perceptible, puis repassa à l'attaque.
Il tenta une fois de plus de mordre l'ex-ange, mais Elowen, d'un souple mouvement, effaça ses epaules, se glissant sur le côté de Dietrich, l'agaçant encore.
Le vampire se saisit de lui, le plaquant violemment contre un arbre, qui gémit.
L'arbre, pas Elowen.

Comme si c'était la seule manière d'attaquer qu'il connaissait, Dietrich tenta une fois de plus de mordre Elowen.
Le jeune homme s'interrogeait sur les possibles effets de cette morsure sur lui, mais n'avait ni l'envie ni le temps de tester.
Elowen se laissa glisser le long du tronc, fauchant les jambes du vampire.

Le vampire faisait donc face à l'arbre, sans adversaire. Furieux, il foudroya du regard Elowen, qui le regardait, totalement impassible, ce qui parut surprendre Dietrich.

-Mais qui est-tu vraiment, Elowen ? Souffla le vampire.

Bonne question, songea le garçon. Etait-il un Ange? Un humain?
Il n'était rien des deux. Que pouvait-il répondre au vampire?

-Il y a longtemps, j'aurais été un simple observateur. A présent, je suis juste Elowen. Et ton ennemi.

Et demerde-toi avec ça.
Il avait hésité à se dénommer comme l'ennemi héréditaire de Dietrich. Mais l'ennemi héréditaire des vampires, c'était le lycan.
Et Elowen n'avait strictement rien à voir avec eux, et surtout pas avec Wolf, qui observait, à la fois dégouté et fasciné, Drac tendre une main vers une vampire au sol, une aura plus sombre se dégageant de lui.

Une chose était sûre, le lycan jubilait.
Après ça, il allait encore tenter de discréditer leur Chef. Des ennuis en perspective dès leur retour à la Congregation.

Elowen, soudainement pressé d'en finir, se jeta sur Dietrich, envoyant valser le vampire contre l'arbre, qui céda cette fois.
Bondissant à vitesse angélique, il se plaça au-dessus du vampire, une main sur son cou.
Il savait pertinemment comment éliminer les vampires, mais Asuka avait besoin de specimens vivants. Et pour ramener des specimen vivants, il fallait quelqu'un de plus fort qu'eux.
Dietrich avait donc de fortes chances de finir en cobaye dès qu'Elowen le neutraliserait.

-Si tu savait comme je te plains...

====

Ern se jeta avec un plaisir évident sur la lycan qui tremblait de rage devant le corps qu'il s'amusait à réduire en charpie, tout en laissant la gamine en vie.
Rapidement, la louve, expérimentée mais trop faible, fut dépassée.

Il s'apprêtait à la mordre, répandant un poison mortel pour les clébards, quand un loup plus gros le percuta, l'envoyant bouler.

-Wolf... murmura la gamine, soulagée.

Furieux, Ern bondit contre le gros loup, qui se battait avec un plaisir malsain évident.

Le vampire dévisageait Aniel, un rictus méprisant aux lèvres. Il avait l'air de s'amuser de la situation.
Pourtant, s'il avait su, s'il avait arrêté de sous-estimer Aniel, il rigolerait moins.

- Hum, décidément je ne vous comprendrais jamais …

Il continuait de sourire.
Aniel avait déjà vu ça, il y a des milliers d'années, sur les Champs de Bataille Célestes. Le sourire triomphant des Démons Supérieur possédant un pouvoir pratique, persuadés de vaincre.
Sauf que si Aniel était là, c'est qu'ils avaient perdu.

Haunt attaqua de face, et l'excitation d'Aniel fondit comme neige au soleil (expression humaine. Il faudrait qu'elle vérifie si c'était approprié. Comment de l'excitation pourrait fondre?). En fait, ce vampire-là était juste bête.
Cela serait plus simple de ramener celui-là à Asuka.
Peut-être que la jeune fille lui expliquerait comment parler avec soi-même?

Mais rapidement, Aniel se reconcentra. Redevint soldat.
Haunt avait disparu. En face d'elle, purement et simplement. Envolé.

Le ricanement méprisant du vampire retentit.

- Alors gamin, comment comptes-tu faire sans voir assaillant ? Je demande à voir …

Si elle l'entendait, c'est qu'il était toujours là. Un ennemi invisible, mais pas immatériel.
Parfait.
Aniel ferma les yeux, concentra son énergie pour entendre chaque bruit, chaque mouvement.

Elle perçut Elowen qui se battait et s'ennuyait. Drac et Dracula qui coopéraient et entourloupaient une vampire déjà amochée. Une sombre présence au sous-sol, accompagnée de Junia.
Une créature monstrueuse de l'autre côté du terrain, proche du démon, faisant grogner Aniel, qui eut soudain l'envie d'abandonner le combat pour aller détruire le monstre.
Mais pas question de fuir face à un vampire.
Elle perçut aussi une étrange énergie. Une énergie céleste, bien plus élevée que ce qui restait de celle d'Elowen, ou de la sienne.

Elle ouvrit soudainement les yeux, fixant Angélia. La femme n'était pas la même que la "fan", comme disait Drac, rencontrée à la Congreg. D'ailleurs, tout clochait vu qu'elle était sensée aimer le Chef et que rien ne s'apparentant à de l'amour ne ressortait.

*Un Dieu?*

N'ayant pas le temps de se concentrer sur la question, un poing invisible la percuta, l'envoyant rencontrer un arbre.
Elle se rétablit souplement, se maudissant de s'être laissée distraire.

-Ne regarde pas ailleurs, gamin!
*J'en ai marre d'être prise pour un jeune! J'ai au moins mille ans de plus que toi!* soupira-t-elle mentalement, aperçevant soudain le loup-garou, Wolf, se transformer en plein bond alors qu'il s'approchait de Drac.
Il semblait prêt à l'attaquer, mais il bifurqua pour porter secours à un membre de sa meute.
Comme quoi, il était quand même un tant soit peu loyal... sauf avec Drac.

-J'ai dit, ne regarde pas ailleurs!

Aniel se baissa à temps pour éviter un coup, qui brisa l'arbre en deux. Les énergies continuaient d'affluer, mais elle ne captait toujours pas celle de Haunt. Peut-être la masquait-il...
Dans ce cas, il lui suffisait d'éviter le manque d'énergie.

En se concentrant, elle perçut un trou dans la masse, comme si rien ne se trouvait là. Sauf que "rien" n'existe pas.
Il y avait donc quelque chose. Quelque chose de pas visible.

Elle bondit, enfonçant son coude dans quelqu'un qui, au son, venait d'être violemment touché au niveau du cou.
Aïe.

Un bruit sourd, et Haunt apparut au sol.

-Tiens, de retour? se moqua Aniel, tandis que le vampire la regardait, incrédule.

===========

Ulrich observait avec un plaisir sadique mélé de méchanceté sa proie. Elle semblait paniquer, et il décida de faire durer le supplice.
Du bout de ses ongles, il griffa lentement ses bras, la peau se détachant facilement, laissant couler le sang.
Angelia ne cria pas, pourtant, mais Ulrich entendait les battements de son coeur s'accélerer, et il passa ses doigts sur la jugulaire, qui pulsait frénatiquemment.

D'un autre coup d'ongle, le cou s'entaille et le sang chaud coula sur ses doigts.
Il lécha doucement le sang, résistant au fait de l'en vider tout de suite.
Il voulait qu'elle crie avant. Qu'elle le supplie.

-Hum, ton sang est délicieux ma belle, soupira le vampire, se régalant à l'avance.

Il s'amusait énormément, dessinant des arabesques sanglantes ici et là. Angie le fusillait du regard, mais s'obstinait a ne pas crier, et ça, ça l'amusait beaucoup moins.
Rageur, il planta ses ongles plus profondément, le long de la carotide, de l'omoplate. Elle détourna les yeux et enfin, prononça un cri étouffé.
Ulrich crut triompher, mais elle s'épouvantait devant l'état de la proie d'un autre vampire. Elle semblait furieuse, comme si elle avait pu y changer quoi que ce soit.
Le vampire fulminait quand elle le regarda à nouveau.

-Dis donc, tu commences vachement à me saouler. Tu pourrais au moins me regarder, à moins que je ne sois pas assez sadique pour toi ? Tu préfères mon camarade ? grogna-t-il.

Il lui attrapa brutalement le visage et le tourna vers la droite pour qu’elle observe bien la torture muette, puisque le vampire s'amusait encore avec ses cordes vocales comme elastiques.
Elle ferma les yeux, mais avait vu la suite des réjouissances, le vampire faisant des yeux de l'homme, Sam puisque l'autre vampire s'amusait à répéter son nom (Sam, Sam, Sammy, ne reverra pas d'autres nuits...), un collier morbide avec les cordes vocales...

-Amusant, non, ça te tente que je fasse la même chose, ricana le vampire.

Angélia semblait paniquée, et il se dit qu'une petite chanson dans le même genre que son collègue acheverait de donner de l'effet. Sauf qu'il n'avait pas d'idée.
Tant pis. Il laissa monter un grondement menaçant, tout aussi efficace.

Il s'approchait lentemps de son cou, savourant sa victoire, quand elle eut une réaction tout à fait innatendue. Elle décala sa tête, et les lèvres entrouvertes d'Ulrich se posèrent sur la sienne, faisant buguer le vampire. Le gout du sang sur ses lèvres, l'excitation du combat, le goût prononcé d'Ulrich pour la luxure firent qu'il approfondi le baiser.
Etrangement, elle semblait y prendre du plaisir. Il reconsidéra le fait de la transformer quand, profitant de cet instant incongru, elle bougea et planta un nouveau cure-dent dans le torse d'Ulrich.

Si cela fut inneficace, celà lui permit au moins de se dégager, envoyant Ulrich au sol.
Hébété, se demandant pourquoi diable elle avait interrompu l'instant agréable pour en revenir aux hostilités, il la regarda, se redressant difficilement, de mauvaise grâce. Elle l'observait, fière d'elle.
En soupirant, il retira le couteau et, à vitesse vampirique, lui retourna la politesse.
Elle n'eut que le temps de se décaler, et le couteau se planta dans sa cuisse, la faisant gémir.
Il aurait tellement préféré qu'elle gémisse pour d'autres raisons... Mais il fallait se rendre à l'évidence, elle n'avait fait que trouver un moyen pour s'éloigner...
Dommage.
Le vampire de tout à l'heure observait avec un interêt certain, assis sur ce qui restait du garçon de tout à l'heure.
La luxure et l'envie brillaient dans ses yeux, et il se leva, s'approchant d'Angie.

Ulrich gronda. C'était sa proie.
Angélia semblait paniquée, visiblement peu attirée par le fait de combattre deux vampires en même temps
Elle regarda Ulrich, indécise.
Son regard circulait sur les autres, comme si elle cherchait de l'aide. Mais tout les membres de la Congrégation de l'Ombre étaient occupés, les vampires affluant, attirés par le sang.
Il y avait bien une dizaine de vampire, et c'était suffisant pour à peu près équilibrer les forces.

Ulrich reconsidéra la chose. Il laissait l'autre l'aider, même si ça l'agaçait, il profitait d'Angie et buvait enfin ce sang délicieux...
Oui, sauf que si l'autre l'aidait, il devrait partager.
Il se plaça à côté d'Angélia, menaçant... envers l'autre vampire.

-Pas touche.
-Enfin, quoi, Ulrich, partage un peu!
-Tu as déjà eu le tien.
-Ouais, mais c'est un mec! C'était. Elle, c'est une fille. Et elle est bonne.
-Pas touche.

Le vampire fit un pas en avant. Un pas de trop.
Ulrich bondit, arrachant sa tête d'un coup de dent.

Il mettrait bien dix minutes à se ressouder.
Ah, bah non. En lycan venait de passer par là, détruisant ce qui restait du vampire avant d'aller prêter main forte à un autre clébard.

-Ca t'apprendra à te méler des affaires des autres, cracha-t-il comme éloge funèbre.

Angélia le regardait, comme si elle ne comprenait pas.
Ou comme si elle comprenait que la prochaine tête à voler serait la sienne.
Au choix.
Ulrich réalisa qu'il avait tué un des siens pour une humaine. Qu'est-ce qui lui arrivait?
Mais jamais un sang n'avait été aussi bon pour lui, aussi attirant.

Il fallait qu'il se dépêche de la tuer avant de faire une bêtise.
Surtout si elle recommençait à l'embrasser

(Oulààà, j'suis partie en free-style, j'avais pas prévu çaaa... Twilight influence, moi je dis...bon, aller, tant pis, on fait avec, n'oublie pas que tu dois le tuer, Angie, pas l'embrasser xD Pauvre Ulrich...)

[HJ : je poste maintenant car je sais pu trop quand je vais revenir et puis aussi car je m’ennuie en vac’s : tout le monde est partie TT]



La jeune femme fit un demi-tour sur un pied et regarda Ulrich qui était posté juste à côté d’elle. Mais il ne la regardait pas, il regardait l’autre. Il était menaçant et ... protecteur ? *en même tant tu es sa proie, tu connais les vampires, philosopha la Déesse* La jeune femme avala difficilement sa salive et regarda l’affrontement entre les deux vampires. Elle avait déjà vue des humains et des sorciers se battrent pour elle, mais des vampires ; c’était la première fois. *C’est assez amusant si on regarde la chose sous un autre angle, dit Moïra en souriant. Je vois pas ce qu'il y a de drôle, pesta Angie* Elle observa la scène, en essayant de se faire toute petite, ce qui est assez facile vu sa petite taille. Son esprit divaguait sur un de ses lointain souvenir ou elle utilisait souvent l’enveloppe corporelle d’Angélia. *Arrête de divaguer Moïra, pensa Angie On a bien le droit de rêver non, pensa la Déesse*


-Pas touche, dit Ulrich menaçant.
-Enfin, quoi, Ulrich, partage un peu, protesta l’autre vampire
-Tu as déjà eu le tien, argumenta Ulrich
-Ouais, mais c'est un mec! C'était. Elle, c'est une fille. Et elle est bonne, ironisa l’inconscient.
*Il devrait faire attention à comment il parle de moi, pesta Moïra. Je lui aurais plus dit de faire attention à ce qu’il dit devant Ulrich, ajouta Angie*
-Pas touche, gonda Ulrich.

Le deuxième vampire fit un pas en avant. *Quel crétin*Ulrich bondit, arrachant sa tête d'un coup de dent. Et à peine une seconde après, un lycan débarque et le détruit.

-Ca t'apprendra à te mêler des affaires des autres, cracha Ulrich.

C’est bizarre, c’est l’un des siens. Il vient de tuer l’un des siens pour...une humaine ? Enfin il pense que je suis humaine. *c’est ton sang, enfin le nôtre. Notre sang ne peut être comparé à celui d’un banal humain ou même d’un ange. Il est délicieux pour eux, expliqua Moïra.* Peut-être, mais c’était bizarre quand même. Elle fixa Ulrich cherchant à comprendre pourquoi. Elle sentait que quelqu’un la regardait, elle tournait la tête sur le côté et croisa une paire de yeux bleus. Ceux d’Aniel. *un ange, c’est Phoebus son dieu, raconta Moïra*. Aniel la regardait curieusement, mais ne put soutenir ce regard car Ulrich se dirigea vers elle. Il faut que je trouve une idée, et vite. La jeune femme recula et réflechissa en même tant. J’ai trouvé. *Hum, et quoi, questionna la Déesse. Bah tu va voir*


La jeune femme changea de direction et partie vers les bois. Ulrich la laissa partir mais la suivit de près. La jeune femme marchait à reculons et fixait Ulrich en même tant. Ses yeux étaient charmeurs et elle incita Ulrich à la suivre. Le baiser de toute à l’heure n’avait, comme elle espérait, pas suffit à Ulrich. Il en voulait plus. Elle continua à marchait et après quelques minutes de marches, ils arrivèrent dans une minuscule clairière. Elle s’arrêta et Ulrich fit de même.

-Et bien, princesse. Tu voulais un endroit plus intime pour continuer notre combat, ironisa Ulrich. Ou peut-être autre chose...

Il regardait de tous les côtés, curieux. Le vampire avait un regard joueur et sa langue passa sur ses dents tout en regardant la jeune femme. *Crétin, fulmina Moïra. Bah il a pas tout à fait tord, philosopha Angie.* Angélia le regardait et elle fit un léger geste avec ses doigts auquel Ulrich, pensait-elle, ne prêtait pas trop attention. Mais c’et tout là le piège. Une barrière invisible entourait maintenant la clairière. Elle permettait de ne faire entrer et sortir personne et on ne pouvait voir ni entendre de dehors. Le vampire était pris au piège. Elle allait le tuer mais elle ne pouvait le faire devant ses compagnons sinon sa vraie nature aurait été découverte. Ce qui était peut-être déjà le cas pour Aniel *et Elowen, murmura Moïra si bas qu’Angie ne l’entendit que difficilement*, elle devait lui *leur* parler après la bataille. La jeune femme sourit.

-Tu as entièrement raison Ulrich ...sauf sur un point. Je voulais exactement un endroit plus ...hum couvert et inhabité. On va effectivement finir notre combat et désolée de te l’apprendre mais tu va mourir. Et... ne songe même pas à « l’autre chose », dit Angie.

Ulrich la regardait maintenant avec un regard un plus furieux mais il voulait encore jouer. Et la jeune femme devant elle lui paraissait parfaite pour ça. Il bondit en avant mais Angélia disparut de son champ de vison et se retrouva derrière lui. Comment avait-t-elle fait ça ? C’était sûrement la question que se posait Ulrich en ce moment même. Il se re-jeta sur elle mais elle disparut de nouveau pour réapparaître derrière lui. Il la regardait maintenant attentivement. Quelque chose attira son attention. La jambe dans laquelle il avait planté son cure-dent brillait étrangement, ainsi que toute ses multiples blessures sur ses bras, son cou et son visage. C’est comme si ...

-Elles se refermaient, continua Angie.

Elle avait lu dans ses pensés. Elle le regardait maintenant hautainement. Ses blessures avaient disparues.

-Ma-mais... qu-qui est-tu ? demanda Ulrich peu fière.

La jeune femme lui fit un sourire mystérieux. Mais ne répondit pas tout de suite



[Bon bah, Aniel je ne sais pas si tu veux encore essayer de lutter ou si tu le tues dans le prochain post ou si c’est moi qui le fais dans le prochain, a toi de décider^^]



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Il ne posait jamais de question à ces adversaires. Normal, normalement celui-la devrait être tué depuis longtemps. Mais il est fort, très fort. Anormalement fort. Il ne le considérait plus comme un humain, ne considérant même pas qu’il soit un sorcier ou un lycan, il passa aux deux hypothèses encore possible mais qui selon lui était impossible. Soit c’est un démon, mais alors pourquoi est-ce qu’il l’attaque. Ne sont-ils pas censé être du même côté. A moins qu’il ne veut pas être démasqué devant les autres. Il est sûrement en mission. Non, c’est bizarre, il ne pouvait imaginer Elowen démon, trop...angélique. Ça c’était sa deuxième hypothèse : un ange. Mais il trouvait ça étrange, si c’était un ange Elowen l’aurait tué depuis pas mal de temps. Il opta pour la première hypothèse. Et juste après avoir fini sa réflexion personnelle, Elowen répondit enfin à sa question.

-Il y a longtemps, j'aurais été un simple observateur. A présent, je suis juste Elowen. Et ton ennemi. Philosopha le jeune homme.


Hum, il ne voulait révéler ce qu’il était. Il allait l’aider un peu mais avant qu’il ne pense à quoi que ce soit, le jeune homme se jeta sur Ulrich et l’envoya valser conte l’arbre de toute l’heure. Saleté d’arbre pesta intérieurement Dietrich. Cet arbre céda à cette nouvelle attaque. Elowen se plaça au-dessus de lui et posa une main sur son cou

-Si tu savais comme je te plains... dit Elowen avec toujours cet air blasé sur le visage.


Dietrich réflechissa à la vitesse de la lumière. Il avait trouvé. Il se dégagea rapidement et s‘enfonça dans la forêt. Elle était sombre. Parfaite. Le jeune homme le suivit. Il s’arrêtèrent assez loin pour ne plus voir le champ de bataille mais on pouvait de là ou ils étaient entendre encore les hurlement des lycans et les grondements des vampires. Elowen le regardaient bizarrement, il ne comprenait pas pourquoi il l’avait emmené si loin juste pour se battre.

-Voilà, on est assez loin pour ne pas être dérangés, dit Dietrich.

Il regarda avec un air curieux, qu’est ce qu’il attendait pour montrer qui il était vraiment. Mais Elowen ne fit pas le moindre geste pour se montrer réellement, puisqu’il ne comprenait vraiment pas pourquoi ils avaient bougés.

_Oui, et ... ? demanda Elowen.

-Et bien vois-tu, avant que tu ne me plaques contre cet arbre, je réfléchissais à ce que tu puisses bien être. Déjà je rayais la mention humaine ou sorcier. Puis tu ne peux être un lycan sinon je l’aurais sentit à des kilomètres, tu n’es pas un vampire. Il me restait deux hypothèses.

Le jeune homme le regardait avec un drôle de sourire sur le visage. On dirait que ça l’amusait de voir son adversaire se creusait les méninges, mais il devait avouer que il n’était pas si bête que ça. Dietrich continua sur sa lancée.

-Donc, tu es soit un ange ou soit un démon. La première hypothèse ne me parait pas très crédible, sinon tu m’aurais déjà tué depuis longtemps. La deuxième est plus probable, et c’est pour ça que je t’ai emmené plus loin. Il fit une pause. Tu es en mission c’est ça, pour Samael (=Satan, pour ceux qui savent pas xD), termina Dietrich, fière de sa tirade.

Elowen le regardait maintenant très bizarrement. On dirait qu’il se retenait pour ne pas rire. Il mordit sa lèvre inférieure et il ne put laisser échapper un sourire. Il secoua la tête, cette fois sans savoir un air blasé mais plus amusé. Après quelques minutes de silence, Elowen prit une aspiration et parla.

[Bon bah débrouille toi avec ça Aniel =D*bah moi je dis l’hypothèse un xD*]

[ Aayon arrive sur les lieux de la bataille après le topic avec Namtar "de nouveau en chasse. Je ferais le raccord entre les deux ^^ ]

A près avoir quitté "Xar", Aayon se dirigea sans vraiment se presser vers les ruines où devait avoir lieu un combat Vampire/ Congreg. En général, ce genre de bataille amusait les Vampires plus qu'autre chose et certains idiots se laissaient même tuer par simple négligence et par excès de confiance en soit. Qu'un Vampire ne fasse pas attention pendant une escarmouche, passe encore, mais une vingtaine ?
D'après ce qu'il savait, la Congrégation avait tendu une embuscade aux buveurs de sangs et, malgré l'égalité (ou presque) des forces numériques (ce qui signifiait une perte assurée des humains... normalement), le combat avait viré au massacre. Quelque chose clochait...

Le Comte accéléra le pas : ce serait stupide d'arriver trop tard et de ne plus avoir de Vampires vivants à interroger sur la bataille... et à punir pour cette humiliation. Il entendit bientôt la cacophonie habituelle des hurlements de loups; cris de douleurs, rires sadiques et autres sons accompagnant une partie contre la Congrégation. Sauf que, cette fois, la majorité des cris provenaient des Vampires. Il soupira, masqua son aura de son mieux et entreprit d'avancer lentement. Son entrée en jeu provoquerait probablement la panique parmi les membres de la Congrégation et ils battraient en retraite de façon désordonnée, devenant des cibles de choix pour les Créatures de l'Ombre. Il n'aurait pas même à lever le petit doigt.

Soudain, il s'arrêta, fixa une petite silhouette cachée dans l'ombre, vérifia qu'elle se trouvait assez loin du champ de bataille pour ne pas être repérée et s'approcha furtivement d'elle. Il reconnut alors une jeune Vampiresse qui appartenait au clan du château. Il s'exprima alors de son ton doux et ferme en même temps. Un ton de charmeur subtil, de protecteur attentionné à travers lequel transparaissait son ton d'homme à qui l'on doit le plus profond respect et la plus grande obéissance. Son ton de chef et de maître.

"Bonsoir Selenya. Comment allez-vous par une si belle soirée ? "

La jeune femme, trop concentrée sur la scène devant ses yeux pour remarquer l'arrivée du Comte, sursauta et se retourna d'un coup. Aayon esquissa un sourire et lui prit la main d'un geste fluide, gracieux et polit, afin de lui faire un baise-main. Se redressant, il la dévisagea une seconde.

*Dommage qu'ils l'aient mordus si jeune... elle aurait put devenir une très belle Vampiresse... et ma nouvelle favorite. Tant pis. *

"Dites-moi, pourquoi n'êtes vous pas en train de vous battre avec les autres ? "

Continua-t-il toujours avec le même ton. Il n'y avait aucun reproche, ni aucune sorte de mécontentement dans le ton du Comte. Juste une curiosité non feinte et un intérêt presque évaluateur. Si la jeune fille le connaissait bien elle aurait peut-être put dire qu'il lui faisait passer un genre de test ou la bonne réponse vous fait monter en grade et la mauvaise... bref, si elle le connaissait, elle aurait une vague idée de ce à quoi elle devait s'attendre.

Mais voila : Aayon avait lut le dossier de Selenya dans les rapports que lui fournissent le chateau et les autres clans vassaux, il l'avait espionner quelques heures pour "l'évaluer" comme il le faisait pour chaque "nouveau" alors qu'elle ne l'avait jamais vu. On avait certainement dut décrire le Comte à la nouvelle et elle le reconnaitrait probablement à l'aura de puissance qui émanait de lui (même bridée).

... Partie?

Helena était allongée par terre, de tout son long, et souffrait encore terriblement. Mais son état de déjà-morte lui permettait paradoxalement, de ne pas succomber aux "noeuds" que l'esprit lui avait fait dans son organisme. Elle crachait du sang en abondance par la bouche, mais la capacité de régénération extrêmement rapide de sa race allait faire son travail. Pourtant, la Vampiresse ne savait pas si le choix de rester en vie était une bonne idée. Elle avait perdu. Cet esprit dénommé Junia l'avait presque réduite à l'esclavage psychologique, et elle était devenue le pantin de l'esprit. Même avec tous ses efforts, elle n'était pas parvenue à tuer cette petite peste... Et les fouilles de son esprit lui avaient rappelé tous ses souvenirs douloureux... Le Comte, il n'allait pas accepter la défaite des vampires, et Helena allait perdre tout espoir de le retrouver.
Le liquide rouge coulait en filet de sa bouche, ruisselait sur sa joue, pour former une flaque sur le sol près de sa tête. La douleur disparaissait petit à petit, et bientôt la Vampiresse se remettrait sur pieds. Non, elle n'allait pas se laisser abattre comme ça. Si elle retourne à l'attaque, elle pourrait tuer ces perturbateurs, et ainsi peut-être ne sera-t-elle pas tout à fait reniée par le Comte. Pourquoi l'avait-il abandonné? La haine envers ces petites vermines de la Congrégation prenait la place de la tristesse et la honte dans l'esprit de Helena. Elle allait se relever, et réduire en charpie le premier humain qu'elle trouvera sur son passage...

« Bonsoir, mademoiselle. Je suis désolé que ce fantôme vous ait tant malmené. Ceci dit : la couleur du sang vous va à ravir. Elle s’accorde si bien avec votre robe et votre teint… Vous êtes vraiment d'une rare beauté! »

Helena tourna la tête vers celui qui venait de lui parler, prête à faire un massacre si c'était un de ces perturbateurs... La surprise et la stupéfaction l'empêchèrent de répondre quoi que ce soit. Ce visage, Le Comte, SON Comte! Comment était-ce possible?! Pourtant ce n'était pas lui, impossible... Mais cette ressemblance... Une larme glacée coula des yeux de la Vampiresse, sans aucune raison apparente. Cela n'était jamais arrivé depuis des centaines d'années... Même à la perte de son Comte, elle était restée forte, par fierté, bien que son coeur pourtant inutile se brisait sous le chagrin.
L'homme lui tendit la main pour l'aider à se relever. Helena la prit d'une main tremblante, et une fois remise d'aplomb il continua à parler :

« Je me nomme… Dracula. Me feriez-vous l’honneur de me dévoiler votre nom, très chère ? »

Helena voulut parler, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle était obnubilée par la beauté de ce visage... Le visage qu'elle aimait tant, mais une autre identité... La Vampiresse sentit la brise s'engouffrer dans sa chevelure de flamme et les faire voler. La brise atteignit aussi le visage ensanglanté de Helena, et ce froid lui permit de lui redonner un semblant d'esprit et d'articuler :

-Helena. Dracula... Je... Ces traits... Ils...

Cette fois, ce ne fut pas la surprise qui tarit la langue de la Vampiresse. Elle ressentait quelque chose... Une aura... une aura dissimulée, certes, mais reconnaissable entre toutes, pour avoir passé des années à ses côtés... Le Comte était sur les lieux. Helena se sentit comme poussée par un élan puéril, elle voulait courir à la rencontre de celui-ci... Mais c'était une fort mauvaise idée, car si le Comte avait pris la peine de dissimuler son aura de la sorte, c'était pour ne pas être repéré. Elle fixa les yeux de ce Vampire qui ressemblait tellement à lui... Aucune trace de haine, un regard pénétrant... Elle voulait en savoir plus sur cette similarité étonnante. Reprenant ses esprits, elle osa lui poser une question :

-C'est vous qui donniez les ordres à cet esprits?

Des milliards de questions se bousculaient dans sa tête, mais c'est la seule qu'elle réussit à dire.

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Selenya observait la bataille qui prenait place. Ces yeux de nouveaux-nés vampires découvrait le monde dans lequel elle avait été plongé subitement. Dans le séjour qu'elle avait passé au château, les résidentes lui avait parlé de la hiérarchie de sa nouvelle race. Le clan qui habitait le château, ainsi que plusieurs autres disséminés aux alentours de Babel obéissaient tous aux ordres d'un seul grand maître, le Vampire le plus puissant de tous... Le Comte Aayon Tepes. La Congrégation de l'Ombre, elle en avait fait la dure expérience la nuit de sa transformation. Ces hommes et ces loups garous avaient été terrassés par Skaï cette nuit là... Pourtant le combat semblait tourner en faveur de ceux-ci, et au fur et à mesure du combat, les Vampires perdaient du terrain. Selenya nourrissait une fascination sans bornes pour ces êtres dont elle faisait maintenant partie, et qui avait doublé en apprenant que sa mère était aussi l'une des leurs, ainsi que Skaï. C'est pourquoi dans son esprit, voir un vampire perdre était impossible. Et pourtant c'est que qui arrivait. L'esprit de la toute jeune Vampiresse se révoltait et une sensation qu'elle n'avait jamais connue auparavant la saisit instinctivement, sans prévenir. La gorge lui brûlait, et ses canines s'allongeaient alors qu'elle les découvrait. Elle voulait exterminer les gêneurs qui étaient en train de mettre en déroute les représentant de sa race.

Soudain, presque en même temps, une voix s'éleva dans son dos et une aura écrasante la glacèrent.

"Bonsoir Selenya. Comment allez-vous par une si belle soirée ? "

Selenya se retourna brusquement, et redoutait à découvrir qui était derrière elle, si c'était bien celui à qui elle pensait.

Le souverain des Vampires, Aayon Tepes, se trouvait juste devant elle.
Son regard s'exprimait aucune animosité à son égard, juste un éclat de curiosité animait ces yeux rouges et pénétrants. Selenya n'aurait jamais pu s'imaginer qu'un tel être pouvait exister. Il avait dans sa manière de se tenir une noblesse absolue, et sa seule présence induisait le profond respect et la crainte des représailles à la personne qui croisait sa route. son visage pâle aux traits fins et ses cheveux noirs finissait de définir le personnage. avait que Selenya ne puisse analyser les paroles d'Aayon, celui-ci lui adressa une deuxième question, plus inquiétante :

"Dites-moi, pourquoi n'êtes vous pas en train de vous battre avec les autres ? "

D'un coup, Selenya se sentit au tribunal, et c'était elle l'accusée. Un interrogatoire ou elle était le suspect. Ce sentiment la mit mal à l'aise. Puis elle se décida à répondre de sa jeune voix qu'elle voulut aussi assurée qu'elle put :

-Je n'ai qu'une très faible expérience du combat et de la chasse, ma "transformation" ne date que de quelques jours, donc si j'étais intervenue dans le combat, j'aurais pu mettre en danger les miens, ou me faire tuer sans avoir aidé à quoi que ce soit. De plus je pensais que les vampires ici présents seraient assez pour mettre en déroute ce groupe de la Congrégation... La situation s'est tournée en faveur des adversaires. Si vous pensez que je dois me rendre sur le champ de bataille, je m'exécute immédiatement!

Tous ces mots étaient sortis de la bouche de Selenya avec une rapidité et un débit qui l'étonnèrent elle même. Comment avait-elle pu trouver tout ça en quelques secondes? Elle se sentit obligée d'expliquer sa présence dans les ruines au Comte.

-Je comptais me rendre a la Crypte, pour vous proposer mes services.

Ce n'était pas initialement ce qu'elle avait prévu de faire, mais en y réfléchissant, elle pourrait trouver des informations sur les personnes qu'elle recherche... Et elle ne voulait surtout pas déplaire au Comte. Ce Vampire était tellement... Selenya ne trouvait pas les mots pour le décrire. Elle ne se représentait toujours pas le fait qu'elle s'adressait au Comte en ce moment. Elle déglutit, l'aura de Aayon Tepes la compressait de l'intérieur, une sensation très étrange.

Des milliers d'étoiles... Quand soudain surgit un feux d'artifices doré, qui l'entrainait dans la voute célèste, près des étoiles, la où les autres ne peuvent plus l'atteindre. Il se fesait dorloter par les astres, les constellations le carressaient et la douceur et le repos l'atteignirent enfin. Un bras, long de plusieurs milliers de kilomètres, semblait le tirer au delà du rêve, le ramenant vers une réalitée aléatoire. Ce n'était pas ce qu'il voulait et des sons s'échappaient maintenant de sa gorge avec la fureur du désespoir. Un vampire, noir de tout son être, géant parmi les géant, l'attendait, bouche ouverte, cros acérés.
Et il se fit avaler.

Quelque chose lui hurla dans ses oreilles et Skaï se réveilla en sursaut. D'un geste réflexe, il avala un pillule orange qui se chargea d'annuler en un temps record les effets de la drogue.
Petit à petit, il retrouva la capacité de voir, puis celle de distinguer ce qui l'entourait.
En échange, un mal de crâne grandissait dans son esprit et il tata sa poche à la recherche de médicaments, sans succès. Il remarqua très vite un petit fantôme en face de lui qui semblait le regarder, perplexe.
Puis il vit les emphytolines posés sur un des barils de poudre, un peu plus loin. Il avait du les poser en arrivant.
Il réussi à articuler, d'une voix toutefois monotone et cassée:

-Pour le cas où tu comprendrais ce que je dis, serais-tu assez aimable pour m'apporter mes médicaments s'il te plait?

Puis le mal vint et il ressenti comme toujours les énormes sons de gongs qui lui polluait le cerveau.





A la surface, porutethgour, en voyant disparaite son adversaire, se comprit pas tout d'abord ce qui se passait. Puis, croyant que sa cible s'était enfuite elle lacha une zone de flamme en AOE (-10 d'armure à tous les monstres se tenant près du héro possédant moins de 10 d'AOE, ne fonctionne pas en même temps que [...]).
Des flammes partirent de son corps et se dégagèrent en un rien de temps pour bruler tout ce qui se trouvait autour.
Aperçevant alors sa victime qui se relevait un peu plus loin péniblement, de la suie sur le visage (ca lache du charbon aussi, quel sort wahou), il voulu l'attaquer mais senti un étrange picotement en dessous de sa zone pectorale ( :p ). Il en arracha une espèce de moustique géant mécanique bizarroïde dont il n'avait jamais vu auparavent.
L'air furieux, il s'approcha de azuka mais ce qui le retint de la violenter fut les hurlement de rire de cette dernière.
Elle désignait son torse à travers ses larmes et le démon regarda ce qui s'y logait.
A l'endroit où se trouvait précédement le moustique se trouvait maintenant un large coeur rouge entouré d'une zone rosée. Dans le coeur était écrit en langage démoniaque (et en rouge!!!) : I love my mummy

La Vampiresse accepta la main tendue et se releva encore peu assurée. A en juger par son expression, non seulement elle avait reconnue en Dracula les traits du Comte, mais en plus, elle semblait avoir un petit faible pour le maître des Vampires. Dracula remarqua la petite larme qui coula sur la joue de Helena, se mêlant au sang, tel un éclat de rubis.

*Encore une de ses pauvres filles à qui il brise le cœur…*

*Voyons si je peux le battre sur ce terrain…*

*Tu m’écœure…*

Souriant intérieurement, Dracula continua sur son ton de séducteur. La jeune femme ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit. Elle fixait toujours les traits de l’homme devant elle d’un air béat. Parvenant enfin à former quelques mots, elle bafouilla un peu avant de se taire comme si un événement l’avait perturbé. L’espace d’un instant elle sembla être ailleurs, puis elle reporta son attention sur Dracula, le fixant dans les yeux.

-C'est vous qui donniez les ordres à cet esprits?

« Non »
*Oui *

Se contenta de répondre l’hybride. Puis Dracula sourit d’un air aimable et peut-être un peu indigné qu’elle puisse le soupçonner d’être capable de tant de cruauté à son égard. De plus, si il y avait un massacre à faire, il le ferait lui-même et ne laisserait pas un amateur, un débutant gâché une si jolie femme. Quelle œuvre son corps déchiqueté et son sang éparpillé pourrait donner ! Vampire, elle ajouterait une touche d’originalité au tableau en tentant de se reconstituer. Oui, il commencerait par trancher d’un coup de dents la main et l’envoyer voler sur ce rocher là-bas… ensuite, l’éventrer et suspendre ses entrailles en guirlandes sinistres aux branches de cet arbre mort… aspergeant du liquide écarlate au passage le tronc torturé par les ans… et…

*Eu… tu peux arrêter s’il te plait ? Je me sens pas très bien là… et puis je crois qu’elle attend des explications. Je sais que c’est tentant mais il me la faut « vivante » et tu ne compte pas faire le plaisir de démontrer tes talents devant ce gros lycan inculte ? Ce serait jeter des perles devant un cochon…*

*Mouai… Tu as raison. Mais elle aurait vraiment fait un superbe tableau avec ses cheveux flamme…*

Dracula se concentra sur la jeune femme devant lui de nouveau. Son dialogue intérieur n’avait duré que quelques secondes. Malgré tout, il adopta un air poli et charmant et s’excusa :

« Pardonnez-moi, Helena : la beauté de vos traits et la mélodie de votre prénom m’ont… transportés. Pour répondre à votre question, je ne donne pas d’ordre à ce petit fantôme. Jamais je n’aurais fait de mal à une femme aussi… ravissante que vous. Je n’ai rien à voir avec l’attaque que vous avez dut essuyer… Veuillez m’excuser quelques instants…»

Se retournant en un éclair, Dracula fit face à Néryl qui s’était relevé et s’était rapproché sournoisement. Surprit, Néryl perdit quelques microsecondes avant de bondir en arrière pour esquiver la main, doigts repliés, paume en avant qui volait vers lui. Il ne put esquiver totalement le coup et le choc, même atténué, fit craquer quelques côtes et éjecta le Vampire à 20 mètres.

Le contraste entre le jeune humain qui avait débuté le combat et le monstre qui n'avait même pas l'air de se préoccuper du Vampire choqua Néryl. Etonné, il sentit la peur monter en lui comme une vague paralysante. Puis, elle fut remplacée peu à peu par une rage de tuer et une haine atroce. Il se sentait humilié et il n'allait pas laisser les choses se passer comme cela! Cependant, il avait presque l'impression de devoir se mesurer au Comte lui-même... et tous les Vampires savent bien que ce serait pure folie, même à 100 contre un. Il faisait partie de l'élite des buveurs de sang, mais il y en avait des plus forts au-dessus de lui et même un duel entre le Comte et le plus puissant de ses sujet ressemblerait à un combat entre une jeune fillette humaine frêle et fragile d'environ 2 ans et demi, qui sait à peine à marcher, n'a pas de réflex, qui se bat les mains et les jambes attachés et les yeux bandés contre un puissant Vampire... Bref, Néryl n'avait aucune chance, mais sa rage l'aveuglait et s'il devait mourir, ce serait au combat... et non de la main du Comte, humilié.

Le temps que Néryl se relève et charge à nouveau, Dracula se retourna de nouveau vers Helena, un sourire sincère aux lèvres.

« Ma chère, voudriez-vous vous joindre à moi afin de se débarrasser plus vite de ce gêneur ? Nous serions plus tranquilles pour discuter ensuite… »

Souriant intérieurement à l’idée du jeu qu’il venait de mettre en place, Dracula se prépara à contrer les attaques d’un Vampire fou de rage d’un côté et d’une jeune femme au cœur brisé et encore fragile de l’autre. A un contre un cela aurait été trop facile. A deux contre un, c’est encore assez ennuyeux. Mais essayer de les retourner l’un contre l’autre, ça, ça devenait marrant.

*Tu prends des risques inutiles et Wolf…*

*Je m’en moque de ce clébard. Il a déjà vu ce qu’il voulait voir et je veux jouer un peu. *

*Méfie-toi tout de même de cette femme : elle pourrait facilement se transformer en vraie furie…*

*J’espère ! Un peu de piment en plus cela ne fera pas de mal à cette petite bataille de cour de récré !*


************


De son côté, Junia dévisagea le jeune Vampire d'un air interrogateur. Elle était curieuse de savoir pourquoi il semblait à peine conscient. Elle le vit avaler une pilule orange, ce qui attisa encore plus sa curiosité. Ensite, le jeune homme lui demanda de lui rapporter les médicaments qu'il avait posé sur une caisse. Junia secoua la tête.

"Désolé, je peux pas. D'ailleurs, c'est quoi ces caisses ? % Y'a quoi dedans ? "

Sans attendre de réponse, elle se faufila à l'intérieur d'une boîte et en ressortit presque immédiatement, revenant face à son interlocuteur.

"Des explosifs ? Pour quoi faire ? Tu veux pas faire exploser tes amis là-haut, si ?... Au fait, je savais pas que les Vampires pouvaient être malades... T'as quoi ? Si tu veux je peux te soigner... Attends."

A ces mots, Junia se glissa dans le corps de Skaï sans qu'il puisse réagir et se mit à chercher d'où venait son mal. Elle ne dérangea aucun organe et le Vampire ne devait sentir que quelque chose de froid, à mi chemin entre le gaz et le liquide couler dans tout son corps. Ce n'était pas une sensation désagréable pour autant. Le petit esprit parvint au cerveau du Vampire, y glana quelques informations peu importantes - le nom du Vampire, son clan...- noyées parmi une montagne d'images peu cohérentes. Si elle avait été mordu à l'âge adolescent, elle aurait pensée "Il a fumé quoi ce type ?" mais elle ignorait les effets de la drogue. Trouvant enfin la source de ce qui pouvait ressembler à un mal de tête, elle entoura la douleur et l'absorba avant de sortir du corps de Skaï et de jeter la douleur dans l'air.

"Tu vas mieux ? Alors, tu m'expliques à quoi ça va te servir ces explosifs ? "

[SVP : Pensez à achever/ capturer votre Vampire en 1 ou 2 posts max. ]

Lorsque la jeune Vampiresse rassembla ses esprits après sa surprise, elle répondit d’un ton qui se voulait assuré. Cependant, sa voix tremblait encore un peu et on sentait le manque d’expérience de son jeune âge. Malgré tout, elle ne bégaya pas, ne baissa pas les yeux, terrorisée, ni ne fit rien de ce que les jeunes « bleus » avaient l’habitude de faire en se retrouvant en face du Comte pour la première fois. Prometteur…

Les arguments de la jeune femme étaient aussi convaincants et complets. Très bien pour un jeune interrogé par surprise.

*Elle a un potentiel de chef. A surveiller. Pour le moment, elle ne représente aucun danger vu son manque d’expérience. *

Elle commis une petite erreur qui irrita le Comte, mais il n’en laissa rien paraître. Souriant d’un air aimable et s’adressant à elle d’un ton doux et fermer qui ne laissa pas deviner si le test était réussi, il décida de commencer par l’effrayer un peu pour voir sa réaction…

« Bonne analyse de la situation et de son évolution. Bon raisonnement. Rester en retrait était une chose intelligente. Vous avez un esprit vif, Selenya. Cependant, j’aimerais que vous m’appeliez Monsieur, ou Monseigneur quand vous vous adresserez à moi dorénavant. »

Il marqua une pause. En général, ce n’était pas le ton agressif du Comte qui troublait et effrayait le plus les nouveau-nés vampires quand il leur demandait de l’appeler Monseigneur ou Monsieur, mais justement l’absence de toute animosité et son regard pénétrant et calme qui impressionnait et paralysait même parfois la pauvre recrue qui ne savait plus comment réagir. Il avait adopté ce même ton dénué de haine avec Selenya. La bonne réaction, la bonne réponse en quelques sorte, c’était de dire « Oui, Monseigneur. » ou quelque chose du genre.

« Non, Selenya. Restez ici et continuer d’observer. Je compte sur vous pour me rapporter dans les détails les événements de la bataille. Si les Vampires se font battre c’est que ce groupe n’est pas constituer uniquement de Lycans et d’humains. Je veux savoir ce que ces êtres méprisables ont encore réussis à inclure à leur Congrégation. De plus, les choses pourraient devenir intéressante d’ici peu. Avez-vous déjà vu un lièvre tenter désespérément d’échapper à un loup ? Observer bien ces humains et vous aurez bientôt un aperçut du spectacle que cela offre… » dit-il en regardant le champs de bataille, un sourire de prédateur sur les lèvres, une lueur froide et sadique dans le regard.

La proposition de la jeune Vampiresse fit sourire à moitié le Comte. Il n’était pas totalement sûr de ce qu’elle avait voulu dire.

« Que voulez-vous dire exactement par « venir à la Crypte me proposer vos services » ? Comptez-vous quitter le château ? Cela me surprendrais… Sachez cependant que même en restant au château vous restez sous mes ordres, indirectement. Avant que je n’entre en scène, dites-moi lequel d’entre eux ( il désigna du menton le champ de bataille ) est le chef de l’expédition ? D’autre part, j’aimerais savoir quels sont ceux qui possèdent des pouvoirs… particuliers et de quelles natures sont ces pouvoirs. »

Après ces mots, le vampire sembla légèrement perplexe. Rapidement, un éclait illumina les prunelles du vampire, et il se détourna, partant en courant vers la forêt.
Curieux, Elowen le suivit.
Rapidement, le chant de bataille fut hors de vue, mais les auras bien perceptibles permettaient encore à Elowen d'identifier les vainqueurs.
L'ex-ange attendit patiemment que le vampire daigne s'expliquer.

-Voilà, on est assez loin pour ne pas être dérangés, dit Dietrich.

Le vampire semblait attendre quelque chose, mais Elowen ne parvenait pas à déterminer quoi..

_Oui, et ... ? demanda-t-il, perplexe.
-Et bien vois-tu, avant que tu ne me plaques contre cet arbre, je réfléchissais à ce que tu puisses bien être. Déjà je rayais la mention humaine ou sorcier. Puis tu ne peux être un lycan sinon je l’aurais sentit à des kilomètres, tu n’es pas un vampire. Il me restait deux hypothèses.

Elowen eu un léger sourire. Le vampire avait un esprit de déduction, mais rien ne pouvait le préparer à ce qu'il était en fait. Quelle alternative allait-il lui proposer?

-Donc, tu es soit un ange ou soit un démon. La première hypothèse ne me parait pas très crédible, sinon tu m’aurais déjà tué depuis longtemps. La deuxième est plus probable, et c’est pour ça que je t’ai emmené plus loin. Il fit une pause. Tu es en mission c’est ça, pour Samael !

Même s'il s'y attendait, Elowen faillit se mettre à rire. Il se mordit les lèvres, retenant l'éclat comme il pouvait, mais pas les sourires.
Il avait tellement envie de se mettre à rire! Se moquer du vampire était si tentant...
Il secoua la tête, se raisonnant.
Ce n'était pas le moment.

-Perdu. finit-il par dire. Et c'était quitte ou double. Quel dommage que les dés soit truqués, pas vrai? soupira-t-il.

Et, appellant à lui les quelques forces angéliques qui vivaient en lui, il disparu totalement du champ de vision du vampire.
Un semi-ange était peut-être du même niveau que le vampire, mais un presque-ange était supérieur.
Il aurait pu être n'importe où, mais il était tout simplement derrière Dietrish. D'un geste de la main, il libéra les quelques stock d'énergie de Lumière qu'il économisait depuis des mois en prévision du combat.

Brûlé par la Lumière Pure, emprisonné pour la première fois de sa non-vie, Dietrish poussa un cri et tomba au sol.

-Je te le répète, je te plains... soupira Elowen, ignorant toute fois si le vampire pouvait l'entendre.

(Dietrish peut poster sa défaite, mais ce combat est fini)

====

Ern n'en revenait pas. Il se trouvait submergé. Le lycan, Wolf truc, était d'une puissance inimaginable.
Un Alpha de sa race.
Combiné à Leah et à un autre loup qu'il n'avait pas vu arriver, ils formaient une arme invincible.
Une meute.

Sans comprendre vraiment comment, Ern fut mis en pièce, sa non-vie s'éteignant sans qu'il ne s'en rende compte.

A peine le vampire déchiqueté, les loups-garous s'attaquèrent aux autres. Seule Leah se retransforma, s'agenouillant près d'Ipiu qui souffrait milles morts.
Apercevant Elowen qui sortait des bois, traînant un vampire derrière lui. Elle l'appella, espérant qu'il pourrait aider sa protégée.